LA MISERICORE JE LA CHANTERAI...

La parabole de l’ivraie comporte un enseignement qui nous regarde de près. (St. Mathieu)Le royaume des cieux est comparable à un homme qui sème de la bonne graine dans son champ ; il se trouve que le Malin sème de l’ivraie dans ce même champ. Les deux semences poussent en même temps. Comment démêler l’un de l’autre ? Et nous voilà rempli de zèle, pour éradiquer cette mauvaise herbe qui « forcément » ne peut qu’empêcher le bon grain de pousser. Tout ce qui est différent, étant nuisible ! Nous invoquons le Seigneur : « veux-tu que nous allions l’arracher ? Non dit-il, de peur qu’en arrachant l’ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson ». L’ivraie a-t-elle un rôle à jouer ? Oui, celle d’être confronté à l’adversité. Cette traversée entre ombre et lumière nous concerne tous. . Nous sommes invités à entrer dans une démarche de foi. Et cette démarche peut se résumer ainsi : patience, miséricorde et confiance ; témoigner de l’importance de laisser du temps aux choses et aux gens, pour qu’ils grandissent et mûrissent – et nous aussi !Ce qui est sûr, c’est que seul le Seigneur est autorisé à moissonner, et surtout à faire le tri.