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Ce que le féminisme fait au cinéma

Fiche Hélène, Rey-Robert Valérie
Date de parution 12/09/2025
EAN: 9782748905977
Disponibilité A paraître: 12/09/2025
Le féminisme atilfait évoluer les représentationsgenrées ? Assurément, répond Hélène Fiche, qui aétudié les 362 films français ayant attiré plus de700 000 spectateurs entre 1969 et 1982. Mieux vautcependant ne pas crier victoire trop tôt. Certes, les... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurAGONE
Nombre de pages432
Langue du livreFrançais
AuteurFiche Hélène, Rey-Robert Valérie
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution12/09/2025
Poids1 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,10 x 14,00 x 21,00 cm
De l’émancipation des années 1970 à la contre-attaque patriarcale
Le féminisme atilfait évoluer les représentationsgenrées ? Assurément, répond Hélène Fiche, qui aétudié les 362 films français ayant attiré plus de700 000 spectateurs entre 1969 et 1982. Mieux vautcependant ne pas crier victoire trop tôt. Certes, lespersonnages de femmes indépendantes et agissantessont plus nombreux sur la période, les modèlespatriarcaux sont ébranlés, pour laisser place à desfigures masculines plus fragiles. Mais loin d’une visionnaïve de la culture populaire, Hélène Fiche démontreque la domination masculine résiste, y compris en usantd’artifices trompeurs. Il ne suffit pas qu’une femmetienne le rôle principal pour qu’un film devienne« féministe ».Il ne suffit pas non plus que soient mis enscène des hommes en proie au doute et àl’introspection pour qu’advienne un cinéma postpatriarcal.Les films dits « populaires » des années 1970, bienplus progressistes au demeurant que le cinéma d’auteurde l’époque, révèlent les tensions de genre quitraversent la société après Mai 68 et la seconde vagueféministe incarnée par le MLF. Ils donnent à voir uneémancipation féminine incontestablement nouvelle, touten permettant à une industrie dominée par des hommesde représenter ces derniers (blancs et hétérosexuels) envictimes. L’onde de choc féministe aura donc bien atteintles écrans français, mais sans révolutionner la productioncinématographique dans son ensemble. Limité, le coupde butoir n’en est pas moins salutaire : le cinémagrand public des années 1970 offre une curieuse etparfois réjouissante parenthèse avant le retour de bâtonantiféministe des années 1980.