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Une guerre sans épithète : les Troubles des Sevenes. 3 vol.

Bernat Chrystel
Date de parution 26/09/2025
EAN: 9782745361899
Disponibilité A paraître: 26/09/2025
Dans cette enquête tirée de sa thèse de doctorat soutenue à l’École pratique des hautes études, Chrystel Bernat examine, à partir d’une mine archivistique, les mécanismes de basculement d’une société en guerre à l’occasion des troubles religieux du G... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages1198
Langue du livreFrançais
AuteurBernat Chrystel
FormatMultiple-component retail product, part(s) enclosed
Type de produitLivre
Date de parution26/09/2025
Poids-
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 15,50 x 23,50 cm
Déchirures civiles et militances confessionnelles au Grand Siècle (vers 1685 - vers 1710)
Dans cette enquête tirée de sa thèse de doctorat soutenue à l’École pratique des hautes études, Chrystel Bernat examine, à partir d’une mine archivistique, les mécanismes de basculement d’une société en guerre à l’occasion des troubles religieux du Grand Siècle, qui mettent aux prises réformés, sujets catholiques et représentants de la monarchie en une infinité de combinaisons guerrières. Identifiant les modalités d’affrontements larvés qu’elle développe à partir de la notion de violence diffuse, elle appréhende la guerre de 1702 comme un objet sociétal complexe et systémique. L’historienne explore la spécificité de cette guerre civile dérobée qui se joue dans la France catholique de Louis XIV, scrutant les leviers sociétaux et partisans de cette guerre inclassable née des révolutions des Sevennes, sans équivalent dans l’histoire des conflits religieux du royaume. Attentive aux modes d’affrontements pratiques, idéologiques et symboliques, et à l’exercice de la violence autonome, statutaire ou complice de la répression royale, elle interroge les propriétés de cette guerre sans nom et questionne le modèle des conflits confessionnels de la Seconde modernité que le cadre singulier du régime révocatoire distingue des guerres du XVIe siècle en posant la question de la redistribution des violences de Religion dans le cadre de l’absolutisme politique. Dans cette guerre sans épithète, réductible à aucun schéma guerrier traditionnel de la période moderne, l’innommé reste la marque d’une incongruité signifiante, cet espace blanc de clivages confessionnels bénéficiaires d’une violence d’État derrière laquelle se déploie une guerre fratricide dégagée de ses emblèmes de lutte traditionnels dont l’enquête cherche à tracer les contours et à saisir l’originalité.