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Du végétatif au végétal,

Forot Ariane
Date de parution 24/01/2024
EAN: 9782745360281
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Au Moyen Âge, l’étude des plantes n’a pas d’autonomie. Elle est envisagée dans différents contextes, que ce soit selon une approche philosophique, qui consiste à les situer dans l’échelle de la Création, ou dans une démarche plus utilitaire, en lien ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages440
Langue du livreFrançais
AuteurForot Ariane
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution24/01/2024
Poids600 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 15,50 x 23,50 cm
l’essor d’un nouvel intérêt pour la plante à la fin du Moyen Âge
Au Moyen Âge, l’étude des plantes n’a pas d’autonomie. Elle est envisagée dans différents contextes, que ce soit selon une approche philosophique, qui consiste à les situer dans l’échelle de la Création, ou dans une démarche plus utilitaire, en lien notamment avec la médecine ou l’alimentation. Les encyclopédies du XIII? siècle ou le De vegetabilibus d’Albert le Grand sont révélateurs de ces différents regards portés sur la flore. Or, à la fin du Moyen Âge, la réflexion sur le végétatif est délaissée, l’attention étant de plus en plus portée sur les caractères propres des espèces végétales. Dans les herbiers, le besoin d’identifier les plantes décrites par les sources compilées nécessite de s’intéresser aux spécimens. Les dictionnaires de synonymes, les manuels d’agronomie, les traités d’apothicaires et de diététiques, ou les encyclopédies qui reprennent les Problèmes d’Aristote, témoignent d’une certaine spécialisation du discours sur la plante, alors que dans l’iconographie les dessins de végétaux gagnent en naturalisme. Au final, les approches multiples de l’univers végétal, bien qu’elles se croisent rarement, participent à l’essor de la botanique car les différents intérêts portés à la plante permettent d’en avoir une connaissance riche et plurielle.