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LA CONVERSATION INTÉRIEURE

BELIN CHRISTIAN
Date de parution 26/09/2019
EAN: 9782745353764
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Au XVIIe siècle, théologie et littérature ont revécu l’étroite symbiose qui avait caractérisé la pensée chrétienne à l’époque des Pères, mais qui fut indéfiniment modulée au cours de l’histoire par les disciples de Benoît ou de Bernard, les spirituel... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages424
Langue du livrePas de contenu linguistique
AuteurBELIN CHRISTIAN
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution26/09/2019
Poids700 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 15,50 x 23,50 cm
La Méditation en France au XVIIe siècle
Au XVIIe siècle, théologie et littérature ont revécu l’étroite symbiose qui avait caractérisé la pensée chrétienne à l’époque des Pères, mais qui fut indéfiniment modulée au cours de l’histoire par les disciples de Benoît ou de Bernard, les spirituels rhéno-flamands, la devotio moderna, les compagnons d’Ignace ou les fils du Carmel.À l’impermanence d’un monde sécularisé, où triomphaient la grimace et les Vanités, la piété chrétienne opposa la grâce des exercices spirituels et la profondeur de la « conversation intérieure ». L’oraison et la poésie dessinèrent l’iconostase claire-obscure du Christ en ses divers états : Sauveur éternellement naissant (Bérulle) ou souffrant (La Ceppède) ; Visage caché dans le brouillard (Hopil) ; Libérateur paradoxal, toujours à l’agonie (Pascal) ; Maître intérieur à la voix discrète (Malebranche), dont la Seigneurie providentielle ordonne toute l’histoire humaine (Bossuet). Si le christianisme se confond, pour Bérulle, avec un « art de peinture », on ne s’étonnera pas, avec Bossuet, de surprendre sans cesse « Dieu en représentation », dans les Écritures comme sur la scène du Monde, jusque dans les replis du cœur ou de la conscience, et même dans cette simple attention naturelle de l’esprit à la recherche de quelque fondement, de quelque vérité (Descartes).Devait-on cependant faire sécession en son cloître intérieur, au huis-clos de la belle ténèbre, et se laisser ravir par Dieu vers l’envol contemplatif, ou bien discourir et fabriquer des images, avec des méthodes parfois déficientes, en espérant la sainte délectation ? On oppose trop facilement les mystiques et les anti-mystiques du siècle, sans mesurer combien la » science des saints », chère à Saint-Cyran et fondée d’abord sur les Écritures, concerne tout autant l’Oratoire et Port-Royal que les chantres de la quiétude désintéressée. L’inculturation du christianisme devint plus difficile au soir du XVIIe siècle, mais elle révèle moins le reflux des mystiques que celui du mystère.