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Entre la Renaissance et les Lumières, le "Theophrastus redivivus", 1659

Gengoux Nicole, Moreau Pierre-François
Date de parution 26/05/2014
EAN: 9782745326713
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Une chance nous était offerte de réunir dans ce volume des articles de la plupart des spécialistes, en petit nombre, du Theophrastus redivivus, ce volumineux traité clandestin et anonyme écrit en 1659. Tombé rapidement dans l’oubli sans doute à cause... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages264
Langue du livreFrançais
AuteurGengoux Nicole, Moreau Pierre-François
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution26/05/2014
Poids400 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 15,50 x 23,50 cm
Une chance nous était offerte de réunir dans ce volume des articles de la plupart des spécialistes, en petit nombre, du Theophrastus redivivus, ce volumineux traité clandestin et anonyme écrit en 1659. Tombé rapidement dans l’oubli sans doute à cause de son caractère sulfureux, matérialiste et athée, le texte manuscrit rédigé en latin n’a été édité à Florence qu’en 1981 par Guido Canziani et Gianni Paganini et il n’est pas encore complètement traduit.Témoignage unique par sa franchise de l’athéisme à l’Âge classique, le Theophrastus jette une lumière nouvelle sur l’envers du Grand Siècle en remettant définitivement en question son caractère monolithique chrétien et même religieux. Toutefois, la diversité des interprétations manifeste la richesse de ce texte érudit tissé de citations, qui n’en reste pas moins construit et rigoureux.Ces lectures diverses posent la question des méthodes de lecture et celle des sources : l’aristotélisme padouan, l’épicurisme et le cynisme sont avérés, mais qu’en est-il des autres écoles de l’Antiquité, de la Renaissance française? De la présence de Campanella? Comment interpréter l’absence de Descartes et de la physique moderne et l’unique référence à Cyrano de Bergerac? Que doit son naturalisme à l’animisme et au panthéisme de la Renaissance? Sur le plan religieux enfin, l’Anonyme est-il un partisan de la théorie de l’imposture des religions ou bien est-il aussi anti-machiavélien que Campanella et proche d’une théorie de la religion naturelle ? Quel est, en amont, son rapport avec le courant dit «libertin », en aval, avec les Lumières et les «Lumières radicales»?Le Theophrastus nous invite à remettre en question des catégories de l’historiographie traditionnelle : frontières entre incrédulité et croyance, morale privée et politique, machiavélisme italien et humanisme français, Renaissance et Lumières; assimilations entre cynisme (politique) et athéisme, droit naturel et religion, cartésianisme et modernité. Son naturalisme, dynamique, nous invite à repenser l’histoire des idées, de l’aristotélisme padouan au naturalisme de Spinoza.