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Ce qui ne meurt pas

Barbey d'Aurevilly Jules, Melmoux-Montaubin Marie-Françoise
Date de parution 27/08/2015
EAN: 9782745326577
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Premier roman d’un jeune Barbey romantique, écrit autour de 1835, Ce qui ne meurt pas, d’abord intitulé «Germaine », fut aussi le dernier que le romancier publia, en 1883. Romannormand, qui habite le marais comme L’Ensorcelée occupait la lande, Ce qu... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages600
Langue du livreFrançais
AuteurBarbey d'Aurevilly Jules, Melmoux-Montaubin Marie-Françoise
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution27/08/2015
Poids780 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,90 x 15,00 x 22,00 cm
Premier roman d’un jeune Barbey romantique, écrit autour de 1835, Ce qui ne meurt pas, d’abord intitulé «Germaine », fut aussi le dernier que le romancier publia, en 1883. Romannormand, qui habite le marais comme L’Ensorcelée occupait la lande, Ce qui ne meurt pas déploie une histoire frénétique, toute d’incestes et d’adultère, mâtinés d’homosexualité, desoupçons de nécrophilie et de matricide, en sorte que le texte peut se lire comme un condensé, maladroit parfois, de tous les fantasmes aurevilliens. Mais cette histoire est aussi une étrange aventure immobile, à peu près dépourvue d’action, à laquelle le huis-clos de trois individus inextricablement liés donne seul son intensité. Écrit comme une tragédie où s’imposerait un fatum implacable, le roman se présente pourtant comme un roman catholique, marqué par les rigueurs d’un jansénisme qui semble sanctifier la douleur et refuser au pécheur toute possibilité de rédemption. Si la pitié est « ce qui ne meurt pas », pour qui se fie du moins à la leçon explicite mais contestable de l’épilogue, le roman tout entier s’attache à manifester ce qui meurt, dans une sorte de jouissance effrénée de la flétrissure et de la dégradation ; profondément marqué par les rêveries romantiques et par les destins de René ou de Lélia, Ce qui ne meurt pas rejoint ainsi la tonalité crépusculaire de la décadence, dont sa publication le rend contemporain.