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Journal des Goncourt T3 : 1861-1864

Goncourt Jules de, Goncourt Edmond de, Cabanès Jean-Louis, Cabanès Christiane
Date de parution 28/01/2013
EAN: 9782745324542
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Le Journal des Goncourt, dans la période 1861-1864, témoigne de l’activité débordante des deux frères, de leurs projets, des relations qu’ils entretiennent avec les éditeurs, avec la critique, il donne des informations essentielles sur les «chantiers... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages1280
Langue du livreFrançais
AuteurGoncourt Jules de, Goncourt Edmond de, Cabanès Jean-Louis, Cabanès Christiane
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution28/01/2013
Poids1780 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)6,80 x 15,00 x 22,00 cm
en 2 volumes
Le Journal des Goncourt, dans la période 1861-1864, témoigne de l’activité débordante des deux frères, de leurs projets, des relations qu’ils entretiennent avec les éditeurs, avec la critique, il donne des informations essentielles sur les «chantiers » flaubertiens. L’année 1862 figure une charnière. Les deux frères rencontrent pour la première fois Sainte-Beuve, participent avec lui à la fondation des dîners Magny. Parallèlement, ils sont introduits dans le salon de la princesse Mathilde. Cette reconnaissance littéraire et mondaine est le résultat d’une patiente stratégie que le Journal permet d’analyser car il est un excellent sismographe du champ littéraire. Mais il se fait aussi l’écho d’une mélancolie qui est toujours d’opposition. Voyant la vie en gris, les Goncourt éprouvent de la sympathie pour les êtres victimés, qu’il s’agisse de leur servante Rosalie Malingre ou des femmes condamnées au silence par le système carcéral. On pourrait donc lire ce troisième volume sous le signe d’une poétique des contrastes, contrastes des milieux auxquels les deux frères se trouvent confrontés, contrastes entre l’intime et la description des sociabilités, entre le désir de saisir sur le vif les conversations et la création d’une prose d’art. Mais on voit aussi se déployer des métaphores structurantes. Le caricatural et le spectral se rejoignent souvent, la fantasmagorie et a l’allégorie s’imposent dès qu’il s’agit de rendre compte du Second Empire et de la «vie parisienne ». Ces tiraillements, ces tensions, ces conjonctions, dans les années 1861- 1864, font la richesse d’un Journal dont cette édition critique, richement annotée, a voulu analyser les composantes.