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Le bruit des armes - mises en formes et désinformations en Europe pendant les guerres de religion,1560-1610

Foa Jérémie, Mellet Paul-Alexis
Date de parution 18/06/2012
EAN: 9782745324344
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Henri Hauser disait du massacre de la Saint-Barthélemy qu’il avait fait couler « à peine moins d’encre que de sang ». Dans la même veine, ce recueil détourne temporairement les yeux du sang pour les fixer sur l’encre, celle des guerres de Religion, d... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages432
Langue du livreFrançais
AuteurFoa Jérémie, Mellet Paul-Alexis
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution18/06/2012
Poids600 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,50 x 15,50 x 23,50 cm
Henri Hauser disait du massacre de la Saint-Barthélemy qu’il avait fait couler « à peine moins d’encre que de sang ». Dans la même veine, ce recueil détourne temporairement les yeux du sang pour les fixer sur l’encre, celle des guerres de Religion, délaissant l’évènement pour s’arrêter sur ses modes d’appropriation, de diffusion et de transformation par les « médias ». Car dans l’urgence de raconter l’histoire, on a peut-être laissé de côté l’essentiel : l’extraordinaire des guerres de Religion, ce n’est pas tant ce dont on a parlé que le fait qu’on en ait tant parlé. Tout ne complote-t-il pas, sous l’Ancien Régime, plus encore en temps de guerre civile, à étouffer l’évènement ? L’absence d’espace public structuré, les distances infinies, l’illettrisme, la censure, les rites ou encore la rapide polarisation des camps qui prive les adversaires d’un public capable de changer d’avis, contribuent à brouiller la transmission du récit. Comment expliquer alors l’infatigable soin porté à mettre en mots, en images, en scène ou en chansons les évènements dont les contemporains furent témoins ? Quelles formes ont été imaginées, au quatre coins de l’Europe (de l’Angleterre à l’Italie, de l’Espagne à la Baltique), pour dire l’horreur vécue ou rapportée et au prix de quelles transformations ? A-t-on pris la plume au temps des troubles « comme on a pris la Bastille en 1789 », pour diffuser au loin l’odeur du sang et le bruit des armes ? Et a-t-on écrit de la même manière et avec la même intensité dans la Rome pontificale, dans la Genève calviniste, dans la Saxe luthérienne ou dans l’Espagne catholique ?