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Contes

Robert Raymonde, Lussan Marguerite de, Decourt Jean-Claude, Decourt Nadine
Date de parution 29/01/2007
EAN: 9782745314352
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Au XVIIIe siècle, on compte plus de femmes auteurs de contes de fées que pendant la dernière décennie du XVIIe siècle, lors du démarrage de la mode. Leur production est pourtant moins connue que celle de leurs devancières car elle a été éclipsée par ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCHAMPION
Nombre de pages832
Langue du livreFrançais
AuteurRobert Raymonde, Lussan Marguerite de, Decourt Jean-Claude, Decourt Nadine
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution29/01/2007
Poids880 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)4,20 x 14,00 x 22,00 cm
Au XVIIIe siècle, on compte plus de femmes auteurs de contes de fées que pendant la dernière décennie du XVIIe siècle, lors du démarrage de la mode. Leur production est pourtant moins connue que celle de leurs devancières car elle a été éclipsée par deux phénomènes majeurs : la découverte de l'exotisme oriental avec Les Mille et Une Nuits et l'entreprise de dénigrement systématique menée par la parodie des contes merveilleux. Ce volume redonne leur place à neuf conteuses dont les textes méritaient mieux que l'oubli quasi total dans lequel ils sont tombés. Deux caractéristiques marquent ces récits et les rendent originaux par rapport à la production du "Cercle des conteuses" du XVIIe siècle. Quand ces femmes s'inspirent du folklore, elles mettent en œuvre des contes types ou des motifs populaires qui, pour certains, n'avaient jamais été traités. Ce qui prouve que le phénomène de contact entre culture mondaine et culture populaire ne se limite pas aux dernières années du XVIIe siècle et que l'imprégnation des esprits par les contes du peuple est un phénomène profond. Mais c'est surtout par la richesse de leur imagination que ces conteuses méritent d'attirer l'attention car elles inaugurent une pratique délirante du conte merveilleux. Ce qui aboutit à un foisonnement de situations et de métamorphoses plus étonnantes - et plus intéressantes du point de vue psychanalytique - les unes que les autres : hommes et femmes centaures enlevant leurs victimes, personnages dotés d'un seul pied, ou privés de tête mais ayant un œil dans une main et une oreille dans l'autre, princesses donnant leur chemise, transformées en écrevisse ou miniaturisées. Certaines obsessions envahissent les contes, voyeurisme, exhibitionnisme, castration, androgynie. Dans certains de ces textes, l'humour et la mise à distance ajoutent un charme non négligeable à cette manipulation du merveilleux et annoncent ce qui se passera sur le mode licencieux dans les contes parodiques.