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Lectura de 'Los pasos perdidos' de Alejo Carpentier - De la palabra a la parabola

Garcia Méndez
Date de parution 11/12/2002
EAN: 9782729812287
Disponibilité Manque temporaire
série "Essentiels de littérature latino-américaine" dirigée par Paul Aubert Roman fortement descriptif, Los pasos perdidos ne cesse d'attirer l'attention sur les lieux urbains et sylvestres qu'il propose à la capacité de représentation visuelle de s... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurELLIPSES
Nombre de pages240
Langue du livreFrançais
AuteurGarcia Méndez
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution11/12/2002
Poids320 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 14,50 x 19,00 cm
série "Essentiels de littérature latino-américaine" dirigée par Paul Aubert Roman fortement descriptif, Los pasos perdidos ne cesse d'attirer l'attention sur les lieux urbains et sylvestres qu'il propose à la capacité de représentation visuelle de son lecteur. Cette étude met en valeur le caractère multiple de la spatialité romanesque, que l'insistance sur l'espace représenté risque d'occulter. Bien d'autres espaces sont ici interrogés dans leurs rapports à ce qui émerge du dispositif descriptif. Depuis l'espace du signifiant auditif et graphique jusqu'à celui où eut lieu l'acte d'écriture ayant engendré le texte. En passant par l'espace vocal, dont, dans tout roman, l'épaisseur est produite par la voix et la parole des êtres d'encre et de papier qui peuplent l'univers de la fiction. Ce parcours permet de dégager la spécificité de l'écriture du troisième roman d'Alejo Carpentier par rapport à sa production romanesque précédente et à celle de ses contemporains hispano-américains. Tributaires de sa poétique du « réel-merveilleux », les techniques que Carpentier met en œuvre en 1953 pour introduire la parole des personnages dans le texte supposent une conception de l'écriture radicalement différente de celle que partageaient les grands romanciers de son époque, de Juan Rulfo à Julio Cortázar. Son refus de construire un véritable espace vocal a des effets sur l'ensemble de l'architecture de Los pasos perdidos, y compris de grandes inflexions de son histoire. C'est ce qu'illustre la parabole qui s'y dessine en filigrane, dans laquelle on reconnaît le récit détourné de l'acte d'écriture de ce roman.