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Baskala-Mantra Upanisad, Chagaleya Upanisad

Louis RENOU
Date de parution 01/11/2006
EAN: 9782720009716
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La Baskala-Mantra Upanisad est un poème consistant en 25 stances tristubh (de facture à peu près correcte), où l'on a été tenté de reconnaître (comme le nom même y incitait) un hymne ayant fait partie de la recension bâskala de la Rksamhita.Disons to... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurMAISONNEUVE
Nombre de pages48
Langue du livreFrançais
AuteurLouis RENOU
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/11/2006
Poids69 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,30 x 13,50 x 21,00 cm
Publiée et traduite par L. Renou.
La Baskala-Mantra Upanisad est un poème consistant en 25 stances tristubh (de facture à peu près correcte), où l'on a été tenté de reconnaître (comme le nom même y incitait) un hymne ayant fait partie de la recension bâskala de la Rksamhita.Disons tout de suite que cette hypothèse est intenable. Ici nous sommes en présence d'une composition d'un type tout différent des hymnes rgvédiques. Nous avons affaire, très certainement, à un opuscule de la période la plus tardive du védisme, éventuellement même post-védique.Comme pour d'autres Upanisads, la doctrine est introduite par le moyen d'une affabulation. Le dieu guerrier Indra, se transformant en bélier ravit au ciel un personnage, Medhâtithi, descendant de Kanva. Ce dernier use de menaces. Enfin, le dieu ravisseur l'apaise et lui communique la doctrine salvatrice.Le but de l'Upanisad est donc, sous le prétexte d'une eulogie du dieu par lui-même, de souligner l'usure des apparences et de désigner le grand principe unique qui réside au fond des choses et n'est autre que le brahman.La Chagaleya Upanishad comporte une affabulation classique dans ce genre d'oeuvres : la réunion de sages pour un sacrifice, aux bords du fleuve sacré, la Sarasvatî. Ces sages ont exclu des rites un certain Kavasa Ailûsa comme étant d'extraction basse. Celui-ci se venge en leur posant des questions auxquelles ils ne savent que répondre : il leur conseille de se mettre au service des " (ascètes- ) enfants ". Ils y vont et répètent les questions. Le problème essentiel est celui de la mort : pourquoi, en dépit des rites, y a-t-il destruction du corps, et que devient ce qui était le corps, après le trépas ? La réponse est que c'est l'âtman qui régit le corps, que le corps n'est rien sans l'âtman. L'enseignement implicite comporte, d'une part, le rejet des rites, d'autre part, le caractère immortel et absolu de la notion d'âtman.Cette Upanisad est rédigée en style " brâhmana" assez strict. Le nom de Châgaleya est celui d'une école védique, qui a donné naissance à un Brâhmana (perdu), à l'intérieur du groupe des Maitrâyaniya (Yajurveda Noir).