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Le végétal, savoir et pratiques (2)

Brunois Florence, Chevalier Jean-Marie, Descola Philippe, Grellard Christophe, Cohen Aurélien Gabriel, Gagliano Monica, Kohn Eduardo
Date de parution 04/09/2018
EAN: 9782711660049
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La crise écologique contemporaine nous enjoint à réformer nos pratiques du végétal. Elle nous somme aussi d’interroger la constitution de nos savoirs. Cet aiguillon a ouvert un nouveau champ scientifique, la neurobiologie ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages128
Langue du livreFrançais
AuteurBrunois Florence, Chevalier Jean-Marie, Descola Philippe, Grellard Christophe, Cohen Aurélien Gabriel, Gagliano Monica, Kohn Eduardo
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution04/09/2018
Poids210 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,80 x 14,00 x 23,00 cm
La crise écologique contemporaine nous enjoint à réformer nos pratiques du végétal. Elle nous somme aussi d’interroger la constitution de nos savoirs. Cet aiguillon a ouvert un nouveau champ scientifique, la neurobiologie végétale, née de la transposition des méthodes d’études du comportemental animal au comportement végétal. Nous découvrons-nous donc que les plantes pensent, apprennent et sont capables de communiquer. Confrontés à de tels énoncés, les philosophes sont appelés à croiser le fer avec les biologistes : qu’appelle-t-on ici mémoire, apprentissage, intelligence? Mais ils doivent aussi se rendre attentifs au fait que les collectifs non modernes reconnaissent de longue date de tels pouvoirs aux plantes et règlent sur eux leur savoir vivre. Le regard de surplomb qui marque l’ethnobotanique et, ce faisant, la place des savoirs dits « locaux » dans les négociations internationales, est désormais obsolète. Le temps est venu de rapports cosmopolitiques nouveaux, facilité par le renouvellement du dialogue de l’anthropologie et les sciences de la nature. Faute de quoi les plantes risquent fort de continuer à être traitées comme des thermostats sophistiqués, et la forêt réduite à un puits de carbone, vouant l’ensemble des collectifs du monde – et pas seulement les peuples forestiers – au risque de la disparition.