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Après la production

Fischbach Franck
Date de parution 27/08/2019
EAN: 9782711628889
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Adorno avait mis au jour « la faculté qu’a la production de s’oublier elle-même », tout en étant « le principe d’expansion insatiable et destructeur de la société d’échange ». Il y aurait ainsi quelque chose comme une ruse de la production qui consis... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages192
Langue du livreFrançais
AuteurFischbach Franck
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution27/08/2019
Poids186 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,20 x 11,00 x 18,00 cm
Travail, nature et capital
Adorno avait mis au jour « la faculté qu’a la production de s’oublier elle-même », tout en étant « le principe d’expansion insatiable et destructeur de la société d’échange ». Il y aurait ainsi quelque chose comme une ruse de la production qui consisterait à se dissimuler derrière le travail et à entretenir la confusion entre elle-même et le travail. La théorie critique est victime de cette ruse quand elle aboutit à une « critique du travail » qui prend la place d’une critique de la production, c’est-à-dire d’une critique de ce que le capital fait au procès de travail quand il s’en saisit pour le rendre productif.La critique de la production que l’on propose ici – à partir d’une relecture de Marx, Heidegger et de la Théorie critique – entend montrer que le devenir productif des activités de travail sous le capital détruit la relation métabolique entre systèmes naturels et systèmes sociaux assurée normalement par le procès de travail. Cette rupture explique que l’épuisement des forces extrahumaines et celui des forces humaines de travail soient simultanés sous le capitalisme et qu’ils ne puissent être interrompus sans que la logique productive du capital le soit également. La perspective d’une réorganisation de la société n’est ainsi plus séparable de celle de la restauration d’une relation métabolique équilibrée entre les sociétés humaines et la nature qui rende à nouveau possible le renouvellement et l’entretien des forces humaines et non-humaines de travail, bases naturelles de toute vie sociale et conditions de la richesse.