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Paul Klee, l'œil en trop

Marion Jean-Luc, Bonfand Alain
Date de parution 24/10/2019
EAN: 9782711628742
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
« Alain Bonfand a ordonné son érudition indiscutée à une méthode philosophique stricte. Il a pris le temps de se faire phénoménologue, en toute rigueur de termes. Husserl, Heidegger, Levinas et Henry l’ont conduit à reconnaître le tableau comme ce qu... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages204
Langue du livreFrançais
AuteurMarion Jean-Luc, Bonfand Alain
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution24/10/2019
Poids287 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,20 x 15,00 x 21,00 cm
« Alain Bonfand a ordonné son érudition indiscutée à une méthode philosophique stricte. Il a pris le temps de se faire phénoménologue, en toute rigueur de termes. Husserl, Heidegger, Levinas et Henry l’ont conduit à reconnaître le tableau comme ce qu’il se donne, un phénomène. Phénomène d’autant plus phénomène, qu’il ne se destine, au contraire des phénomènes mondains qui pèsent encore de leur lest d’objets et d’étants, qu’à sa pure et totale apparition, sans réserve, ni retenue. Il s’agit de le recevoir comme un éclat d’insoutenable visibilité, qui surgit de son invu natif. Donc d’ouvrir en lui la croisée du visible qu’il donne avec l’invisible qui le soutient.Écran surgi sans cause ni dessein, le tableau ajoute du visible au monde. Même, il s’ajoute au monde. C’est pourquoi nous ne pouvons pas le voir sans en subir le contre-coup. Il faut donc recenser ou du moins deviner les « tonalités fondamentales » qu’il importe en nous et pour lesquelles il nous importe. Il faudra assigner aussi à la mort, à la joie et, peut-être même à l’amour leurs visibles propres.L’esthétique – ce masque jamais arraché sur la face neutre de la philosophie – se ravalerait au rang utile mais sans honneur de la documentation ou du commentaire, si elle n’osait pas penser ce qu’elle voit. Ou plutôt, si elle croyait voir ce qu’elle ne penserait pas. Alain Bonfand compte parmi ceux qui osent ce qu’elle doit. » (J.-L. Marion)