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Organisme et corps organique de Leibniz à Kant

Duchesneau François
Date de parution 20/11/2018
EAN: 9782711628186
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Leibniz a contribué à forger les notions d’organisme et de corps organique. Le modèle qu’il élabore à l’orée des Lumières suscitera adaptations et métamorphoses et servira de ferments aux théories proto-biologiques. Christian Wolff, mais aussi Louis ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages528
Langue du livreFrançais
AuteurDuchesneau François
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution20/11/2018
Poids709 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,20 x 13,50 x 21,50 cm
Leibniz a contribué à forger les notions d’organisme et de corps organique. Le modèle qu’il élabore à l’orée des Lumières suscitera adaptations et métamorphoses et servira de ferments aux théories proto-biologiques. Christian Wolff, mais aussi Louis Bourguet, développant les implications du « mécanisme organique », repensent des éléments clés de la science du vivant. Maupertuis, Buffon et Needham s’inspirent de la doctrine des monades pour rendre compte de l’organisation vitale et des lois de la génération. Déterminant l’irritabilité et la sensibilité comme propriétés de la vie organique et de la vie animale, Haller postule un cadre leibnizien pour les hypothèses que lui inspire l’harmonie préétablie. Charles Bonnet développe ces hypothèses en système et élabore les prémisses d’une monadologie physiologique. L’empreinte du modèle leibnizien se manifeste aussi chez Michael Christoph Hanov, créateur du vocable « biologie », reformulant les principes leibniziens-wolffiens pour les ajuster à l’épigenèse des corps organisés. Issues plus indirectement de ce même modèle, surgissent des théories d’inspiration vitaliste qu’illustrent aussi bien les philosophies de Diderot et de Jean-Claude de la Métherie, que les physiologies de Blumenbach et de Kielmeyer. Avec la théorie kantienne des êtres organisés se dévoile une ultime incarnation de cette « physique spéciale » vouée à l’organisme, que Leibniz faisait reposer conjointement sur la causalité efficiente et la finalité.