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Genèse du Dieu souverain

Aubry Gwenaëlle
Date de parution 16/01/2018
EAN: 9782711628063
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Cette enquête interroge une double mutation : de l’ontologie aristotélicienne de l’en-puissance et de l’acte vers celle, moderne, de la puissance et de l’action; et du dieu acte pur vers le Dieu toutpuissant. Elle prolonge dans le champ médiéval les ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages320
Langue du livreFrançais
AuteurAubry Gwenaëlle
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution16/01/2018
Poids400 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 13,50 x 21,50 cm
Archéologie de la puissance II
Cette enquête interroge une double mutation : de l’ontologie aristotélicienne de l’en-puissance et de l’acte vers celle, moderne, de la puissance et de l’action; et du dieu acte pur vers le Dieu toutpuissant. Elle prolonge dans le champ médiéval les résultats de Dieu sans la puissance qui, lisant la Métaphysique d’Aristote à partir du couple conceptuel de la dunamis et de l’energeia, mettait en évidence une pensée oubliée pour laquelle l’être, et le divin, sont à la fois distincts de la puissance et identiques au bien. C’est un tout autre dispositif que l’on analyse ici, à travers cinq séquences qui vont d’Augustin à Duns Scot : la genèse critique de l’attribut divin de toutepuissance révèle une logique d’excès, qui conduit à poser Dieu non plus comme identique mais comme indifférent ou incommensurable au bien. De ce mouvement procède, à terme, la figure d’un Dieu souverain, principe hors-la-loi de toute loi. Cette construction théologique va de pair avec un geste ontologique qui, l’associant à l’être, modifie radicalement le concept de puissance hérité d’Aristote. De même que la figure du Dieu-Souverain s’oppose symétriquement à celle, aristotélicienne, du dieu-Bien, de même l’ontologie de la puissance, loin de trouver en elle sa source, s’élabore contre celle de l’en-puissance. En mettant au jour cette rupture aussi souterraine que décisive, l’archéologie ici proposée vise à découpler l’arkhè aristotélicienne des effets – notamment théologico-politiques – qui lui sont d’ordinaire attribués, pour en libérer d’autres.