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Le montreur d'ombre

Aumont Jacques
Date de parution 23/05/2012
EAN: 9782711624287
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
L’ombre n’a pas d’autre définition que l’absence de lumière – mais la représentation de l’ombre commence lorsque cette absence devient contradiction. Il existe une longue tradition qui fait de l’ombre projetée des êtres humains un autre être, qui les... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages160
Langue du livreFrançais
AuteurAumont Jacques
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution23/05/2012
Poids235 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,00 x 15,00 x 21,00 cm
L’ombre n’a pas d’autre définition que l’absence de lumière – mais la représentation de l’ombre commence lorsque cette absence devient contradiction. Il existe une longue tradition qui fait de l’ombre projetée des êtres humains un autre être, qui les menace sourdement; l’ombre est aussi une qualité de l’espace où nous demeurons : un environnement, un milieu, qui a lui aussi son héritage intellectuel, artistique, culturel. Le cinéma, en tant qu’art d’image, a reconnu et utilisé l’un et l’autre de ces pouvoirs suggestifs de l’ombre, dans des genres et des époques qu’on a souvent qualifiés de « noirs ». Qui plus est, la situation cinématographique inverse la situation ordinaire, où l’ombre n’existe qu’en fonction de la lumière : au cinéma, c’est la lumière qui a besoin d’ombre – celle de la salle – pour exister.On a presque toujours pensé le cinéma comme un art de la lumière. Le prendre sous le signe de l’ombre est un défi, et un paradoxe. Dans ses cent et quelques années d’existence le cinéma a été, dans ses rapports avec l’ombre comme dans tous les domaines du figuratif, la relève imaginative de pratiques culturelles plus anciennes. Mais sa relation avec l’ombre est autrement plus profonde et ne s’épuise pas dans l’héritage : elle a, pour cet art complexe, jouant du visible et du visuel à la fois, une valeur littéralement constitutive. L’ombre y est – telle est la thèse de ce bref essai – très exactement la cause des figures. Le cinéma a été, très largement, un art de l’ombre, et peut-être bien l’art de l’ombre par excellence.