Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

Violence et subjectivité

Goddard Jean-Christophe
Date de parution 02/09/2008
EAN: 9782711619757
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
« L’hystérique, c’est à la fois celui qui impose sa présence, mais aussi celui pour qui les choses et les êtres sont présents, trop présents, et qui donne à toute chose et communique à tout être cet excès de présence » (Deleuze). L’essai de Jean-Chri... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages180
Langue du livreFrançais
AuteurGoddard Jean-Christophe
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution02/09/2008
Poids190 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,00 x 11,00 x 18,00 cm
Derrida, Deleuze, Maldiney
« L’hystérique, c’est à la fois celui qui impose sa présence, mais aussi celui pour qui les choses et les êtres sont présents, trop présents, et qui donne à toute chose et communique à tout être cet excès de présence » (Deleuze). L’essai de Jean-Christophe Goddard porte tout entier sur cette présence excessive ou cette station dans la présence du sujet hystérique et sur la manière dont elle fournit à la philosophie française contemporaine le paradigme d’une nouvelle subjectivité, d’une nouvelle manière d’être soi-même, qui conjugue la plus immédiate présence à soi et la plus grande ouverture à l’imprévisible, la singularisation la plus extrême et l’universalisation la plus absolue. Une telle station ambivalente, athlétique, du sujet, à la fois isolé en propre et disséminé en tous, ne va toutefois pas sans l’application à soi d’une certaine violence, dont J.-Ch. Goddard souligne la parenté avec la violence du meurtre sacré qui est au fondement de tout ordre humain. Il met singulièrement en valeur la manière dont la pensée française de la seconde moitié du XXe siècle installe la Figure de l’hystérique précisément à la place de Dionysos-Zagreus, attendant de la subjectivité émissaire et créatrice qu’elle incarne de pouvoir seule sauver l’humanité du chaos. En cette mesure, il jette les bases d’une anthropologie de la pensée contemporaine.