Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

Techniques et philosophie des risques

Hottois Gilbert, Kermisch Céline
Date de parution 01/12/2007
EAN: 9782711619443
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Historiquement, l’évaluation et la gestion des risques techniques s’enracine dans les technologies nucléaires. Ce problème de l’énergie reste tout à fait d’actualité, mais la question des risques technoscientifiques s’est extraordinairement élargie e... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages256
Langue du livreFrançais
AuteurHottois Gilbert, Kermisch Céline
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/12/2007
Poids340 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 13,50 x 21,50 cm
Historiquement, l’évaluation et la gestion des risques techniques s’enracine dans les technologies nucléaires. Ce problème de l’énergie reste tout à fait d’actualité, mais la question des risques technoscientifiques s’est extraordinairement élargie et diversifiée. A côté des risques physiques (accidents, maladies, dégradations environnementales…), il y a les risques dits « sociaux », « symboliques », « politiques », parmi lesquels s’est peu à peu imposée la question de la perception des risques. Dans une société démocratique à économie de marché, cette dernière question est tout à fait centrale. Tous les philosophes ne conçoivent ni n’évaluent les risques de la même manière. Par exemple, Hans Jonas voit dans l’éventualité d’interventions génétiques dites « mélioratives » ou « eugéniques » un risque d’atteinte à « l’image de l’homme » : un danger de nature métaphysique, quasi théologique. Jürgen Habermas y lit un risque transcendantal, qui affecte les conditions de possibilité du devenir humain. Francis Fukuyama y perçoit un risque avant tout politique de destruction de la démocratie libérale. Tristram Engelhardt, à partir d’une vision générale postmoderne, estime que des interventions génétiques prudentes doivent être laissées à l’initiative des individus et des communautés. D’autres philosophes anglo-saxons partent d’une philosophie plus empiriste et utilitariste qui enjoint d’analyser les risques, plus prosaïquement, comme des éventualités dont il s’agit de peser les coûts et les avantages.