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Contingence et nécessité des lois de la Nature au XVIIIe siècle

Charrak André
Date de parution 27/11/2006
EAN: 9782711618729
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
L’empirisme des Lumières, en philosophie de la connaissance, ne s’accomplit pas fatalement dans le scepticisme de Hume et ne renonce pas inévitablement à une conception forte de la nécessité dans le monde. Au milieu du XVIIIe siècle, les meilleurs ph... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages224
Langue du livreFrançais
AuteurCharrak André
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution27/11/2006
Poids365 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,40 x 13,50 x 21,50 cm
La philosophie seconde des Lumières
L’empirisme des Lumières, en philosophie de la connaissance, ne s’accomplit pas fatalement dans le scepticisme de Hume et ne renonce pas inévitablement à une conception forte de la nécessité dans le monde. Au milieu du XVIIIe siècle, les meilleurs philosophes qui se réclament de Locke et de Newton interrogent le statut modal des lois de la nature et se demandent si elles pourraient s’avérer aussi nécessaires que les vérités mathématiques. Cette tentative passe par une critique de l’héritage leibniziano-wolffien, à propos de la nécessité ex hypothesi des lois de la nature et du statut des mondes possibles, et elle se joue autour des contributions de Maupertuis. C’est sous son inspiration que l’Académie de Berlin publie la question de savoir si les lois du mouvement sont de vérité nécessaire ou contingente et le présent ouvrage offre une première étude d’ensemble des archives inédites de ce concours. Ainsi s’éclairent les contributions majeures de d’Alembert et de Kant, en même temps que se renouvelle notre compréhension de la philosophie seconde des Lumières. L’idée de nature, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, engage toujours une théorie de l’ordre et, en fin de compte, une prise de position sur la théologie physique – sur le rapport de l’intelligence souveraine à la contingence, mais aussi à la nécessité des lois qui organisent les phénomènes.