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Essai sur l'entendement humain

Locke John, Vienne Jean-Michel, Vienne Jean-Michel
Date de parution 13/10/2003
EAN: 9782711616503
Disponibilité Manque temporaire
Le livre III de l’Essai de Locke passe pour un des textes importants que la fin du XVIIe siècle consacre exclusivement au langage . Mais il ne faut pas s’attendre à y trouver un traité de linguistique innovant dans un champ vierge; même si Locke déco... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages256
Langue du livreFrançais
AuteurLocke John, Vienne Jean-Michel, Vienne Jean-Michel
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution13/10/2003
Poids255 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 11,00 x 18,00 cm
Livre III
Le livre III de l’Essai de Locke passe pour un des textes importants que la fin du XVIIe siècle consacre exclusivement au langage . Mais il ne faut pas s’attendre à y trouver un traité de linguistique innovant dans un champ vierge; même si Locke découvre tardivement l’importance du nom dans le savoir, il lui est facile de trouver autour de lui suffisamment de travaux pour prendre position, critiquer, simplifier, réorienter. Réorienter car son étude du nom ne vise qu’à préparer un traité de la connaissance, non à faire de la linguistique pour elle-même. Il simplifie de ce fait les travaux que le Scolastique nominaliste notamment avait multipliés. Il critique tous ceux qui dissocient le mot de la double “référence” qui lui est “naturelle” : l’idée et la chose; contre Hobbes mais aussi contre les théoriciens des langues universelles, il ancre les langues dans l’usage commun d’une part, dans le rapport incertain aux choses d’autre part, toujours par la médiation de la pensée individuelle. Il prend enfin position : le nom est l’instrument privilégié de l’abstraction et de la généralisation : indispensable pour la communication et l’accumulation du savoir, il est aussi le lieu de toutes les illusions. Par son approche des espèces naturelles, par sa critique de l’essentialisme qui restaure paradoxalement l’abstrait et l’universel, par sa réduction du langage à la communication d’informations, plus que par sa théorie linguistique, ce texte nous donne encore à penser.