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De l'homme à l'animal

Gontier Thierry
Date de parution 01/04/1998
EAN: 9782711613489
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Cet ouvrage porte sur l’auto-compréhension de l’homme moderne dans son rapport à la dimension de l’animalité. L’auteur part du statut paradoxal des discours philosophiques de la Renaissance et de l’Âge Classique sur la nature des animaux. Ce caractèr... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages320
Langue du livreFrançais
AuteurGontier Thierry
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/04/1998
Poids550 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 16,00 x 24,00 cm
Paradoxes sur la nature des animaux Montaigne et Descartes
Cet ouvrage porte sur l’auto-compréhension de l’homme moderne dans son rapport à la dimension de l’animalité. L’auteur part du statut paradoxal des discours philosophiques de la Renaissance et de l’Âge Classique sur la nature des animaux. Ce caractère paradoxal a été bien caractérisé par Pierre Bayle qui, dans l’article Pereira de son Dictionnaire, place son lecteur devant une alternative inconfortable entre les deux positions « extrêmes » que sont l’opinion « très dangereuse » de Montaigne (qui affirme la supériorité des animaux sur les hommes) et l’opinion « absurde » de Descartes (celle des animaux-machines). L’auteur propose une analyse minutieuse des deux textes séminaux que sont l’Apologie de Raimond Sebond de Montaigne et la cinquième partie du Discours de la méthode de Descartes, en s’attachant tout particulièrement aux déplacements opérés dans ces textes sur le fonds légué par la littérature zoologique antique, d’Aristote à Pline, Plutarque et Élien. Il montre ainsi le lien des paradoxes du discours zoologique des Modernes à un paradoxe philosophique plus fondamental par lequel l’anthropologie moderne se trouve dégagée des ontologies scalaires traditionnelles pour constituer une champ autonome d’investigation. Cette libération a une conséquence importante pour les temps modernes : l’unité de l’homme n’est plus donnée dans un ordre prédéfini de l’être, mais constitue une tâche que l’homme doit accomplir, à la fois sur le plan éthique et sur le plan technique, en affrontant, dans une perspective d’immanence, le dualisme de la vie et de la pensée, du biologique et du noétique.