Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

Jean-Jacques Rousseau et la pensée du malheur

Philonenko Alexis
Date de parution 07/10/2002
EAN: 9782711608416
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Dans l’Apothéose du désespoir on part du Contrat social pour aboutir aux Rêveries du promeneur solitaire. La théorie de la communauté exposée dans le Contrat social montre l’homme tel qu’il aurait dû être. Mais la bonne totalité n’est qu’un rêve. J.-... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages354
Langue du livreFrançais
AuteurPhilonenko Alexis
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution07/10/2002
Poids450 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,10 x 13,50 x 21,50 cm
III.Apothéose du désespoir
Dans l’Apothéose du désespoir on part du Contrat social pour aboutir aux Rêveries du promeneur solitaire. La théorie de la communauté exposée dans le Contrat social montre l’homme tel qu’il aurait dû être. Mais la bonne totalité n’est qu’un rêve. J.-J. Rousseau se replie dans l’Émile sur un individu qu’il prétend éduquer dans la solitude. On assiste ici à une tentative désespérée du médecin du monde pour enrayer le progrès implacable qui ronge comme une maladie mortelle le monde humain. En dépit des richesses de la pensée éducative de Rousseau, il n’est pas déraisonnable de penser que le désespoir l’envahissait de plus en plus. À la fin il se retrouve seul avec lui-même. Le médecin de l’humanité s’efface, comme le théoricien de la réforme des mœurs domestiques. Rousseau n’a plus qu’un homme à soigner et c’est lui-même. La tentative de régénération morale de la société et de l’homme s’abîme dans le dialogue de la pensée avec soi d’où doit émerger au moins comme monument dans la catastrophe générale le discours désespéré et vrai d’un homme qui veut croire qu’il est pur et saint. Ce troisième et dernier volume est dantesque; plus on va, plus on se dirige vers une solitude de plus en plus claire, même si en son essence pure elle est inexplicable. Là se trouve la signature capitale du malheur : « Me voici donc seul sur la terre, n’ayant plus de frère, de prochain, d’ami, de société que moi-même. Le plus sociable et le plus aimant des humains en a été proscrit par un accord unanime » (J.-J. Rousseau).