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Pour une théorie générale des formes

Dagognet François
Date de parution 01/01/1973
EAN: 9782711601653
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Il existe une vie des formes, qui, si elle ne possède pas une autonomie absolue, n’est toutefois pas qu’un simple reflet passif des évolutions de la société mais un acteur essentiel de celles-ci : telle est la thèse originale que développe François D... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurVRIN
Nombre de pages192
Langue du livreFrançais
AuteurDagognet François
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/01/1973
Poids220 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,20 x 13,50 x 21,50 cm
Il existe une vie des formes, qui, si elle ne possède pas une autonomie absolue, n’est toutefois pas qu’un simple reflet passif des évolutions de la société mais un acteur essentiel de celles-ci : telle est la thèse originale que développe François Dagognet dans cet essai, paru pour la première fois en 1975. L’auteur y montre comment, au XVIIIe siècle notamment, se constitue, en rapport direct avec la révolution intellectuelle des Lumières et l’émergence d’un nouveau classicisme dans les arts, une nouvelle vision de l’espace, c’est-à-dire une nouvelle manière de l’occuper, de le délimiter et finalement de le construire. L’analyse met à jour le double rôle joué par l’espace, virtualité où l’infini des formes nouvelles prend sa source : « celui de miroir grâce auquel une culture se lit, se révèle, mais aussi celui qui précipite une révolution. Il reproduit et il produit ». L’espace contient toutes choses puisque ce n’est que par la forme que les choses s’attribuent dans l’espace, qu’elles deviennent des choses. Ainsi F. Dagognet parvient-il, tout au long de cet ouvrage, à discerner dans le tracé des routes, dans les plans de transformation des villes, dans l’architecture des monuments et dans les perspectives nouvelles adoptées par les peintres et les sculpteurs, toutes les innovations qui furent à l’origine des bouleversements du XVIIIe siècle, autant, voire davantage, que ne le furent les livres et les idées des philosophes.