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Un tocard sur le toit du monde

Dendoune Nadir
Date de parution 19/05/2010
EAN: 9782709634373
Disponibilité Manque temporaire
« J’ignorais comment, mais je savais que j’y arriverais. Gravir les mythiques 8848 mètres, qui font de l’Everest le Toit du monde, un sommet réservé aux alpinistes les plus expérimentés. Moi, d’expérience, je n’en avais pas. Aucune. Je n’avais jamais... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLATTES
Nombre de pages221
Langue du livreFrançais
AuteurDendoune Nadir
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution19/05/2010
Poids270 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 14,00 x 22,50 cm
« J’ignorais comment, mais je savais que j’y arriverais. Gravir les mythiques 8848 mètres, qui font de l’Everest le Toit du monde, un sommet réservé aux alpinistes les plus expérimentés. Moi, d’expérience, je n’en avais pas. Aucune. Je n’avais jamais enfilé de chaussures cloutées, jamais essayé un piolet, ni un mousqueton, jamais mis le nez dans le tas de cordes dont les grimpeurs se saucissonnent avant de commencer une ascension. J’avais bien grimpé les murs d’escalade au pied de ma cité, à l’lle-Saint-Denis, mais à part ça… Alors, pour intégrer un groupe de professionnels, j’ai pipeauté mon CV. A l’organisateur de l’expédition, j’ai fait croire que j’avais grimpé le Mont-Blanc et le Kilimandjaro. J’aurais pu aussi bien dire l’Annapurna ou la Lune, ça ne coûtait pas plus cher. Mais ça a marché. Je pense que dans la tête du gars, personne ne serait assez fou pour se mesurer à l’Everest sans une expérience en béton armé. Je me disais : j’ai connu la galère, la violence des HLM du 93, j’ai réalisé un tour du monde à vélo, j’ai fait le bouclier humain en Irak, et je suis même devenu journaliste à France 3, alors l’Everest… J’avais tort. Là-haut, j’ai failli laisser ma peau. Plusieurs fois. Tout au long de cette aventure qui a duré deux mois, j’ai pensé très fort à mes parents, illettrés Algériens. J’avais un super concept en tête : une fois au sommet, je planterais côte à côte les deux drapeaux, le français et l’algérien. Une manière de réconcilier mes deux identités, moi qui suis si paumé d’être d’ici et de là-bas, c’est-à-dire de nulle part. Finalement, j’ai confectionné un cœur en carton et j’ai écrit dessus le chiffre 93. Le département le moins aimé de France. Celui où j’ai grandi et que je ne quitterai pour rien au monde. »