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Le Progrès spirituel dans "La Recherche" de Marcel Proust

Bonnet Henri
Date de parution 01/01/1979
EAN: 9782707804556
Disponibilité Pas d'info de disponibilité
À la recherche du temps perdu est, on le sait, un chef-d'œuvre de psychologie humaine. Mais, à cet égard, en quoi réside précisément le génie de Proust? Quelle démarche particulière a-t-il suivi pour laisser ainsi à la postérité un tableau si riche e... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurNIZET
Nombre de pages470
Langue du livreFrançais
AuteurBonnet Henri
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/01/1979
Poids556 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,90 x 14,00 x 22,70 cm
À la recherche du temps perdu est, on le sait, un chef-d'œuvre de psychologie humaine. Mais, à cet égard, en quoi réside précisément le génie de Proust? Quelle démarche particulière a-t-il suivi pour laisser ainsi à la postérité un tableau si riche et si profond (oserait-on dire "complet"?), d'une précision chirurgicale heureusement magnifiée par l'art? Cette grande étude d'Henri Bonnet donne des réponses, peut-être définitives, à cette question paradigmatique chez Proust. Rejetant les interprétations mystiques ou religieuses - qui n'ont jamais convaincu personne -, l'auteur s'attache au cœur de la méthode proustienne : méthode "expérimentale", dans l'esprit du positivisme scientifique de son temps, centrée sur la sensation, l'impression directe, excluant de fait le recours à l'illusoire captation des "sentiments". Chez Proust, les thèmes de l'amour, de l'homosexualité ou de l'amitié ne peuvent être analysés qu'en s'en tenant à la méthode précisément définie par l'auteur lui-même : chercher (à la manière des impressionnistes en peinture) à retranscrire la perception. Perception consciente mais aussi monde des "petites perceptions" inconscientes, pour reprendre l'expression fameuse de Leibniz. Et Henri Bonnet, développant largement cet aspect essentiel de la recherche proustienne, démontre la parfaite unité de l'œuvre, celle qui ne se révèle qu'à la fin, avec Le temps retrouvé, unité si souvent contestée par les commentateurs contre la position de Proust lui-même, qui n'a cessé d'insister sur la quête de cette unité comme "cause finale" de son entreprise entière. Cette unité une fois prouvée par l'analyse de la "théorie de la mémoire et de la connaissance" proustienne, Henri Bonnet peut passer au moment central de son étude, l'analyse de deux dimensions essentielles dans l'esthétique de Proust : le plaisir et le bonheur, et la "vie spirituelle".