Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Si tu t'en sors...

Heftler Nadine
Date de parution 02/10/1992
EAN: 9782707121639
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
" Tu sais, si tu t'en sors, c'est une bien belle école... " Ces mots qui ont fourni son titre au livre de Nadine Heftler furent les derniers qu'elle entendit de son père, Gaston Heftler, sur la rampe de Birkenau, le 2 juin... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLA DECOUVERTE
Nombre de pages189
Langue du livreFrançais
AuteurHeftler Nadine
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution02/10/1992
Poids278 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 13,80 x 22,30 cm
" Tu sais, si tu t'en sors, c'est une bien belle école... " Ces mots qui ont fourni son titre au livre de Nadine Heftler furent les derniers qu'elle entendit de son père, Gaston Heftler, sur la rampe de Birkenau, le 2 juin 1944. Ce livre est un document, le récit des onze mois passés par une jeune fille dans les camps nazis et publié tel qu'elle l'a écrit en 1946, peu après son retour en France. " Tu sais, si tu t'en sors, c'est une bien belle école... " Ces mots qui ont fourni son titre au livre de Nadine Heftler furent les derniers qu'elle entendit de son père, Gaston Heftler, sur la rampe de Birkenau, le 2 juin 1944. Je pense qu'il était nécessaire, qu'il était indispensable de publier ce livre, et je voudrais dire pourquoi. C'est le récit des onze mois passés par cette jeune fille dans les camps nazis et publié tel qu'elle l'a écrit en 1946, peu après son retour en France. Elle l'a écrit en quelque sorte en dialogue avec ses parents, avec son père dont elle fut séparée immédiatement, avec sa mère qui, épuisée, fut selon ce qui a été dit, sur place, à Nadine, gazée le 14 octobre 1944. Elle l'a écrit comme on rédige, pour ceux que l'on aime, le texte d'une stèle funéraire, un écrit, pour ceux qui n'ont pas de tombe. Ce texte, il fallait le publier tel quel, avec simplement quelques minuscules corrections relevant de l'orthographe ou de la syntaxe. Car il faut considérer ce livre d'abord comme un document, comme un fossile qui réapparaît après un enfouissement de plusieurs décennies. c'est d'abord à ce titre qu'il peut et doit intéresser, voire passionner, le lecteur d'aujourd'hui. Nadine Heftler n'est ni David Rousset, ni Primo Levi. Et pourtant, par delà le divers historique, elle nous apporte quelque chose d'essentiel et de nouveau : quoi ? Elle même. Qui est-elle ? Une enfant, une bourgeoise française de quinze ans. Qu'il y ait eu chez elle " initiation " au sens que les anthropologues donnent à ce mot, initiation à un monde dans lequel elle a voulu, avec acharnement, survivre, ne fait absolument aucun doute. Initiation au double sens de ce mot : adaptation à un univers nouveau, et changement de classe d'âge, entrée dans l'âge adulte. L'épisode central, celui qui donne la clef et le sens de tout le livre est évidemment la séparation d'avec la mère, suivie de la mort de celle-ci. " Jusque-là, en réalité, je n'existais pas, je n'avais aucune personnalité, aucune force en moi-même. Maman partie, j'avais la sensation de naître subitement à la vie. De zéro que j'étais, le mot n'est pas trop fort, il fallait que je devienne en quelques minutes une unité. " Extraits de la préface de Pierre Vidal-Naquet