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Féodalités (888-1180)

Mazel Florian, Biget Jean-Louis, Cornette Joël
Date de parution 04/05/2010
EAN: 9782701133591
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
L'époque où surgit la dynastie capétienne ne se confond pas avec « la naissance de la France ». Sans doute le royaume de Francie occidentale puis de France, qui embrasse alors la Catalogne au sud et la Flandre au nord, devient-il une entité politique... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBELIN
Nombre de pages784
Langue du livreFrançais
AuteurMazel Florian, Biget Jean-Louis, Cornette Joël
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution04/05/2010
Poids1894 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)4,00 x 17,40 x 24,30 cm
Version brochée
L'époque où surgit la dynastie capétienne ne se confond pas avec « la naissance de la France ». Sans doute le royaume de Francie occidentale puis de France, qui embrasse alors la Catalogne au sud et la Flandre au nord, devient-il une entité politique qui ne se partage plus, mais le souverain continue explicitement de se dire « roi des Francs » plutôt que « roi de France ». Si la monarchie construit et élargit méthodiquement son domaine, le sentiment d'une unité française n'existe pas alors. La France féodale demeure une mosaïque de régions de langues et de coutumes diverses. Soucieux d'échapper à toute téléologie dynastique ou nationale, le propos tenu ici accorde une grande attention à ces singularités régionales. Il embrasse aussi les nombreux territoires, aujourd'hui français, qui relevaient alors d'autres rois et princes et s'efforce d'insérer l'ensemble des analyses dans une perspective européenne. Les siècles de la féodalité, longtemps décrits comme des siècles de fer, correspondent en réalité au moment du « décollage » européen. Dynamisme économique, expansion chrétienne et mutations sociales vont alors de pair, portés par l'affirmation d'un ordre seigneurial effaçant peu à peu les derniers vestiges de l'empire carolingien. Comme le montre cet ouvrage, les acquis des recherches historiques des vingt dernières années ont profondément renouvelé la compréhension de ce long moment de transition. Ils permettent de décrire une croissance rurale plongeant ses racines jusque dans l'époque carolingienne, même si le développement urbain et commercial en modifie les formes et en accroît la vigueur à partir de la fin du XIe siècle. Ils conduisent à réexaminer des questions aussi fondamentales que le regroupement des populations et la « naissance du village », l'instauration de la seigneurie châtelaine, le rôle des réformes monastiques ou l'épanouissement de l'art roman et gothique. Ils amènent surtout à remettre en cause la thèse d'une « mutation féodale » rapide et brutale autour de l'an mil au profit d'une appréciation plus nuancée des évolutions, articulée sur les deux inflexions majeures que sont la décomposition de l'ordre carolingien, à partir de la fin du IXe siècle, et la réforme « grégorienne », dans la seconde moitié du XIe siècle. Comme le montre le chapitre consacré à l'atelier de l'historien, les apports de l'archéologie et de l'anthropologie ont beaucoup contribué à ces renouvellements.