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Il Messaggio Ritrovato

CATTIAUX LOUIS
Date de parution 29/12/2024
EAN: 9782493577924
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Louis Cattiaux, peintre d’étoiles, peintre des mots« Poète – Peintre – Mire », voici les termes qui apparaissaient en dessous du patronyme de Louis Cattiaux lorsque cet artiste quelque peu mutin vous tendait malicieusement sa carte de visite… Il n’y ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurPHIL ALCHIMIE
Nombre de pages452
Langue du livreItalien
AuteurCATTIAUX LOUIS
FormatHardback
Type de produitLivre
Date de parution29/12/2024
Poids1050 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)3,00 x 17,00 x 24,00 cm
O l'orologio della notte e del giorno di Dio
Louis Cattiaux, peintre d’étoiles, peintre des mots« Poète – Peintre – Mire », voici les termes qui apparaissaient en dessous du patronyme de Louis Cattiaux lorsque cet artiste quelque peu mutin vous tendait malicieusement sa carte de visite… Il n’y était pas notétoutefois son autre occupation bien plus voilée, celle… d’alchimiste, mais de celle-ci, nous en reparlerons plus en aval. Mais tous ces épithètes inscrits ne nous révèlent qu’assez platement la véritable dimension de cet hommeordinaire et cependant hors du commun qui explorait si talentueusementdiverses disciplines artistiques. C’est en ce début du XXème siècle que naît à Valenciennes Louis Cattiaux, le 17 août 1904. Son œuvre terrestre semblant aboutie, c’est entouré d’Henriette, son épouse, et de son ami Charles d’Hooghvorst qu’il quitte subitement son écorce charnelle le 16 juillet de l’année 1953 à Paris. Une existence certes brève, mais il nous léguera, nous allons le découvrir ci après, une œuvre des plus singulières, voire des plus prodigieuses à ce jour. Louis Cattiaux vécut pendant cette bienheureuse période de l’entre deux-guerres au cours de laquelle des artistes, poètes et peintres de talentregroupés sous l’égide d’André Breton, prennent le vocable de Surréalistes et cherchent à exprimer librement, et avec plus ou moins de bonheur, leur inconscient dans leurs œuvres tout en se passionnant pour les sciences occultes ou hermétiques : divination, spiritisme, dessin automatique, astrologie et alchimie. Mais Louis Cattiaux, face à cette mosaïque d’artistes trop hétéroclite et malgré qu’il s’enquiert pareillement à propos de ces divers thèmes très en vogue en ces temps-là, ne peut se résoudre à les accompagner plus longuement sur ce chemin trop volatil et trop peu spirituel à son goût.Alors, il expose seul ou parfois avec quelques amis fidèles avec lesquels il vient de créer un nouveau mouvement artistique indépendant : le Transhylisme. Les critiques d’Art, visitant sa galerie, se trouventdécontenancés devant des tableaux aux sujets inhabituels comme plantés entre réel et irréel, ou plutôt entre Terre et Ciel. Ses œuvres foisonnent de songes ou de scènes de théâtre peuplés de personnages, de fleurs et d’animaux fantastiques encadrés de surprenants symboles oubliés qui sont généralement les motifs centraux de l’œuvre et dont le but est d’attirer le regard afin de questionner le curieux. Car Louis Cattiaux ne peint pas pour être « à la mode1 » ou faire plaisir aux critiques d’Art et aux marchands,mais bien pour révéler !Cet artiste va bien plus en profondeur que ses pairs. Il ne s’agit nullement, en ce qui le concerne, de s’attarder dans la crasse périphérique, il désire ardemment atteindre l’essence et la substance des choses. Cherchant des réponses à ses interrogations, il arpente les bibliothèques de Paris ; de sa belle plume et de ses encres de différentes couleurs2, il retranscrit avec grande application en quelques phrases, dans de petits carnets, le savoir des Maîtres médiévaux et des alchimistes disparus. Il introduit ainsi dans ses tableaux, par touches successives, le fruit de ses recherches, de ses méditations. Si l’on s’attarde suffisamment devantses œuvres et qu’on se laisse happer par leur magie, on peut percevoir que chacun des détails a été mûrement réfléchi. Tout cela pourrait à la première analyse sembler disparate et pourtant ses tableaux s’inscrivent globalement autour d’une thématique cohérente, parfois perceptible, parfois suggérée où le soleil et la lune, père et mère de toutes choses, sont omniprésents. Scènes d’Annonciation, Vierges Éternelles3, Christs ressuscités, symboles alchimiques, l’œuvre paraît éparpillée mais se lit dans sa totalité. L’artiste est mystique certes, on le lui reproche parfois, mais il exprime pleinement sa foi tout en fuyant sans détour dogmatisme et bigoterie, il révèle le message originel, dépouillé du superfétatoire. Mais voilà, Louis Cattiaux n’est pas seulement un artiste inspiré, il alterne peinture et écriture, deux arts qui pourraient passer pour distincts a priori mais qui, chez lui, témoignent en définitive d’un seul et même cheminement. Ses expositions assurément n’ont pas eu le succès qu’il escomptait, il subodore que sa peinture, qu’il chérit tant, ne parviendrajamais au travers de ses œuvres à faire transparaître le sens ultime de son message, ou plutôt du Message qui lui est « insufflé ». Il doit inlassablement,à chaque visiteur, mettre en lumière le sens caché de chacun de sestableaux, cela semble l’excéder ! Tout compte fait, il réalise qu’un tableau est unique, destiné à un seul acquéreur et conséquemment à très peu d’observateurs finaux qui n’en assimileront pas nécessairement le sens premier. Le Message énoncé ne doit surtout pas devenir un Message Perdu, tout comme la Parole que d’autres initiés auraient semble-t il eux-mêmes perdue. Et puis somme toute, les tableaux n’ont-ils pas qu’une durée de vie bien limitée ? 1Voir Le Message Retrouvé 40, 18.2 On retrouve bien là l’...