Un soir, en survolant VilaltierreIl est un temps précieux, pour chaque ouvrage que nous publions, que nous apprécions particulièrement. C’est celui de la découverte, avant même de savoir jusqu’où nous pourrons porter le manuscrit, le texte, l’œuvre et le projet de l’auteurice.Sans vous mentir, dès la deuxième seconde passée dans l’univers de Lordesfeuilles, nous en avons oublié le vrai monde, celui que nous venions subrepticement de quitter. Aux côtés d’Ema, nous avons parcouru les paysages vallonnés, ravinés, montagneux, lacustres qui font de sa première quête (il y en aura d’autres !) une expérience riche et réconfortante.Tout n’est pas rose à Vilaltierre ou Arania ; prendre du plaisir dans un roman, se faire accompagner par lui, ou encore s’échapper dans la douceur de l’écriture de Lordesfeuilles, ne signifie en aucun cas oublier de réfléchir à des idéaux que nous, au sein de Lézard des Mots, partageons avec vous, notre public. Si vous êtes là, déjà dans ces pages, c’est que vous savez ce que vous allez y trouver, n’est-ce pas ?Ema défend d’abord et avant tout son droit d’exister comme elle l’entend. Elle manifeste une idée bien précise de ce qu’elle souhaite pour elle-même et, si elle évolue entre le début de son aventure et la fin du roman, elle n’oublie jamais de bien expliquer ce qu’elle ressent.Et nous avons partagé tout ceci avec elle ; gageons qu’à votre tour vous serez emmené·e·s dans ses réflexions, dans ses expériences, jusqu’à parvenir à anticiper ses réactions ! On se surprend rapidement à répondre à sa place à un personnage un peu trop gonflé, à avoir de la peine pour ses ami·e·s et ses proches là où elle en fait part…Allez, mes cher·e·s, entrons dès à présent. Posons-nous quelque part, et observons ce que l’autrice va dérouler pour nous !Vilaltierre nous tend les bras.Ed, le Bibliovore
