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Noël Dolla - Visite d'atelier

Grammont Claudine, Dolla Noël
Date de parution 01/02/2022
EAN: 9782491853105
Disponibilité Manque temporaire
Depuis 2018, Dolla a poursuivi sa série « Sniper ». Dans son nouvel atelier du 109 à Nice, il a pu développer et raffiner sa pratique des « Fleurs du mal » sur de très grands formats, des toiles de dix mètres de long. Ces anciens abattoirs sont pourv... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurCEYSSON
Nombre de pages16
Langue du livreFrançais
AuteurGrammont Claudine, Dolla Noël
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/02/2022
Poids1 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,10 x 17,00 x 21,00 cm
Depuis 2018, Dolla a poursuivi sa série « Sniper ». Dans son nouvel atelier du 109 à Nice, il a pu développer et raffiner sa pratique des « Fleurs du mal » sur de très grands formats, des toiles de dix mètres de long. Ces anciens abattoirs sont pourvus de poutrelles métalliques et palans. Au bout de ces chaines est accrochée une civière en plastique, qui, maintenue de part et d’autre, peut ainsi se déplacer, sur les dix mètres, tout le long de la toile. Dolla arrive, se chauffe, s’échauffe, avant de se lancer dans ce corps à corps avec la peinture, suspendu au-dessus d’elle, allonge sur la civière, face à elle. Commence alors la séance.Une première traversée avec une ligne de peinture noire. Il tient la bouteille d’acrylique dans sa main, le liquide coule sous sa pression, plus ou moins, suivant l’horizontale préalablement définie par un fil de pêche tendu sur la toile, bord à bord. De sa voix, il commande le déplacement rectiligne, plus ou moins vite, rythme qui donne l’inflexion du tracé, sa graphie lente ou rapide, comprimée ou déliée. Il avance ainsi à reculons, glissant au-dessus de la peinture sans voir ni ce qu’il a fait ni ce qu’il va faire, en aveugle. Cette première ligne tracée installe la graphie de l’œuvre, en fixe l’espace aussi, en anticipant son basculement dans le champ du spectateur. Il pose ensuite ses couleurs tout au long de nouveau, son corps place dans cette position inconfortable et physique, mû par ce travelling qui n’a rien de mécanique. Puis, lorsque tout cela est installé, la belle calligraphie, il passe de nouveau et détruit, souffle avec son arme à air comprimé la peinture qui s’éclate et gicle, se vaporise sur la toile blanche, évoquant cette image terrible d’un corps frappé par la balle : « La masse de 43 grammes d’acier chemisée heurte, explose et dissipe son énorme énergie cinétique dans la poitrine de JC Vainqueur, qui n’a rien entendu pas même le bourdonnement de l’incandescent, Terrifiant-Insecte qui vient de frapper son sternum. Sous la puissance de l’impact, le corps éclate comme un fruit trop mur, tombe de la cime d’un arbre sur l’arête d’un bloc de granit »