Beethoven. Les mots et la lyre

À la faveur d’un long entretien accordé par le musicologue Bernard Fournier à Loïc Céry dans le cadre des « Grands entretiens de l’Institut du Tout-Monde » en 2020, un dialogue dense s’est engagé à propos de Beethoven, à l’occasion de la célébration du 250e anniversaire de la naissance du compositeur. Qu’il s’agisse du rapport collectif qui peut se dessiner aujourd’hui vis-à-vis de l’héritage culturel que représente le legs d’un tel géant de la musique, des structures de son écriture musicale ou de la portée de son humanisme devenu proverbial, les sujets n’ont pas manqué dans cet échange qui avait initialement donné lieu à un long podcast en trois parties de près de quatre heures. Ce dialogue, aujourd’hui retranscrit et sensiblement augmenté pour la collection « Musicologie » des Éditions de l’Institut du Tout-Monde, est aussi un voyage au long cours dans une passion beethovénienne commune, la passion à jamais inaltérable nourrie pour une musique conçue par son créateur, pour « se délivrer des malheurs où les autres se traînent ».