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Épuiser le viol

Malaprade Anne
Date de parution 05/11/2025
EAN: 9782490385560
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Avec un titre-projet qui déroute le réflexe d’une terminologie, Anne Malaprade observe dans Épuiser le viol les partenaires coupables d’un corps et de son esprit, les fissures où tyrannisent dominés et dominants au sein d’un même être – ou de mêmes ê... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurISABELLE SAUVAG
Nombre de pages144
Langue du livreFrançais
AuteurMalaprade Anne
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution05/11/2025
Poids183 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,90 x 14,00 x 20,00 cm
Avec un titre-projet qui déroute le réflexe d’une terminologie, Anne Malaprade observe dans Épuiser le viol les partenaires coupables d’un corps et de son esprit, les fissures où tyrannisent dominés et dominants au sein d’un même être – ou de mêmes êtres quand les places qu’ils occupent dans ce texte s’interchangent. « Parfois Peur frayeur, parfois Peur terreur, parfois Peur ardeur. Ça commence dans le ventre, un poids invisible qui appuie sur les organes intérieurs, c’est continu et plein, une matière qui ne contient rien sinon la masse indécidable, grise, entêtée. » – un entêtement pour ne pas perdre de vue l’endroit déchiré, par les autres mais aussi par soi. Dans la banalité d’un quotidien, les personnages et leurs ombres défilent, s’échangent les rôles au gré d’une fable à la fois poétique et animale : on croise les Violettes, le Loup, le Petit, la Louve, la Love, la Lune… mais aussi l’Enviolé(e), l’Envioleur, la Déviolée, l’Inviolée… autant de masques impersonnels qui rebattent les cartes des violences à la fois coupables et victimes au sein du corps et de la cellule familiale – le corps-femme ou femelle principalement, aux prises avec la féminité, la maternité, le désir et les murs charnels ; ses douleurs et ses révoltes : « Louve se déconstruit dans la gueule de ses parents et sur la bouche de ses enfants. » Et toujours l’écriture-glaive pour tourner autour, qui s’interroge afin de ne pas laisser le présent pourrir : « […] elle se doute que quelque chose ne va pas dans son écriture, les mots la répètent et la reprennent, les scènes la hantent, elle glisse vers la répétition qu’elle exècre, elle est rattrapée par le flux et le retour, ça revient, elle ne sait pas dire l’amour d’un Loup, l’amour doux, elle n’ose pas écrire qu’elle a peur de contraindre la nécessité au hasard ».Résolument tournée vers la poésie, l’écriture d’Anne Malaprade est de l’ordre du sensoriel – quasi olfactive – comme on a pu l’observer dans ses précédents textes. Ici l’argan, le vin lourd, le miel, les figues et les prunes, la sécheresse du pain et l’obsession du trop sucré. Des saveurs méditerranéennes comme pour adoucir l’âpreté des souvenirs qui se confondent et les places impossibles à tenir quand toujours « Entre vol et viol il faut choisir l’irréparable. »