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Le transi des jours

Bressan Chloé
Date de parution 15/10/2022
EAN: 9782490385300
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Comme les autres livres de Chloé Bressan, Le transi des jours se prête volontiers à une mise en scène — ce dont elle est coutumière : plusieurs voix se partagent en effet l’espace de ce livre, un je et un elle, un tu et un il, un enfant, une jeune fi... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurISABELLE SAUVAG
Nombre de pages102
Langue du livreFrançais
AuteurBressan Chloé
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution15/10/2022
Poids84 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,70 x 12,00 x 15,00 cm
Comme les autres livres de Chloé Bressan, Le transi des jours se prête volontiers à une mise en scène — ce dont elle est coutumière : plusieurs voix se partagent en effet l’espace de ce livre, un je et un elle, un tu et un il, un enfant, une jeune fille, sans qu’on puisse toujours les départager, en une suite de tableaux animés, sensibles, mêlant onirisme et scènes tangibles, matérielles. Ces tableaux sont structurés autour d’une énumération : « il y a l’os… » « dans l’air et l’infini ». Ces formules récurrentes, presque lancinantes, paraissent d’abord étranges, avant de s’inscrire dans l’esprit du lecteur comme une litanie. « L’os » : la colonne, l’intrinsèque de toute chose, de toute pensée, de tout sentiment ou tout concept, l’immatériel et l’intemporel en parallèle, finissent par dérouler une sorte d’état des lieux, réel et pressenti, d’un pays/un monde « qui va mal ».Car on ne peut pas ne pas lire dans « l’os » l’obstacle également, puisqu’« existent des humains de même nature que les monstres », puisqu’il y a aussi « l’os du réel », « l’os du déséquilibre »…Le terme « transir » vient du latin transire, « aller, passer au-delà ». Peut-être s’agit-il déjà de (se) frayer un passage et d’aller d’un tableau à l’autre, d’un temps à l’autre, d’un fantôme ou témoin à l’autre dans ce qui constitue les jours — du monde. Mais l’au-delà est aussi la mort, et aussi bien s’agirait-il de comprendre l’infiniment petit de nos vies humaines, et d’interroger ce qui nous permet de rester vivants comme ce que nous devons laisser mourir en nous-mêmes pour aller au-delà d’une innocence perdue. Ce qui en nous accepte ou n’accepte pas de se laisser transir, notre liberté d’êtres vivants. À « Est-ce là où nous vivons ? », « la débâcle », répond « l’esprit se révolt[ant], s’accord[ant] au danger à l’aimantation d’être en vie », afin de maintenir son rêve, « sa maison d’os d’air et d’infini » : « Maintenant est un cri un à-mesure de tes cris un à-mesure-de tes pas […], un à-mesure-de tes pierres transformées en actes. »