Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

Cyclone

Flore Faignond Emilie
Date de parution 13/05/2025
EAN: 9782488179393
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Je ne sais pas pourquoi j’écris et qui lira un jour ces lignes qui hurlent ma détresse. Qui s’intéressera un jour à la transcription de ces lignes écrites par une maman qui tente en vain de trouver les mots justes pour décrire cette étrange chose qui... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLIRE COURAUT
Nombre de pages664
Langue du livreFrançais
AuteurFlore Faignond Emilie
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution13/05/2025
Poids350 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,00 x 14,80 x 21,00 cm
Je ne sais pas pourquoi j’écris et qui lira un jour ces lignes qui hurlent ma détresse. Qui s’intéressera un jour à la transcription de ces lignes écrites par une maman qui tente en vain de trouver les mots justes pour décrire cette étrange chose qui l’habille corps et âme et qui semble l’entraîner dans une sorte de tunnel obscur, nébuleux ?Ces heures où je voudrais mourir pour retrouver mon enfant, la prendre dans mes bras et lui dire encore combien je l’aime ! Je n’ai jamais autant souffert depuis que je suis venue sur cette terre des hommes où les fleurs, les oiseaux, les papillons, les fleuves, l’azur du firmament, emplissaient auparavant mon coeur de joie ! J’ai osé dire que je souffrais autrefois. Cela me paraît indécent aujourd’hui ! Je sais seulement que l’écriture m’aide à ne pas hurler, à ne pas trop pleurer ; elle m’oblige à quitter cette chambre sordide où je m’abandonne à la souffrance qui se joue de tout mon être ! Oui j’écris pour tenir debout en m’accrochant à chaque mot pourtant combien fragile, mais l’écriture me permet néanmoins de déposer mes larmes, mon sang, ma peur, ma révolte, mon impuissance ! J’écris aussi pour la mémoire de cette enfant qui semble s’être évaporée à l’arrivée du printemps.J’écris parce que j’ai l’impression que les mots me rapprochent d’elle, puisqu’ils la rendent vivante ; ce mode d’expression me permettra peut-être de la rejoindre par la littérature qui est sacrée depuis la nuit des temps.