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Les jeunes filles du Bon Pasteur ou les sacrées nanas

Eskenazi Margaux
Date de parution 14/08/2025
EAN: 9782487746084
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La pièce retrace le parcours de plusieurs anciennes pensionnaires de la Congrégation du Bon Pasteur, une institution religieuse dont la maison mère est à Angers, fondée en 1835. On comptait en 1955, 43 maisons du Bon Pasteur dans toute la France. Ell... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurESSE QUE
Nombre de pages96
Langue du livreFrançais
AuteurEskenazi Margaux
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution14/08/2025
Poids142 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,70 x 14,00 x 19,00 cm
Récits d'hier et d'aujourd'hui
La pièce retrace le parcours de plusieurs anciennes pensionnaires de la Congrégation du Bon Pasteur, une institution religieuse dont la maison mère est à Angers, fondée en 1835. On comptait en 1955, 43 maisons du Bon Pasteur dans toute la France. Elles accueillaient, jusque dans les années 80, des jeunes filles placées par le juge des affaires familiales ou par leurs parents eux-mêmes. Des filles-fugueuses, filles-violées, filles-mères, filles-aguicheuses, filles-turbulentes. Au moment de leur entrée dans l’institution, elles avaient en moyenne 14 ans et y restaient jusqu’à leur majorité ou s’enfuyaient pour celles qui y réussissaient. La mission de la congrégation était de les « ré-éduquer». À coups de châtiments corporels, de travail forcé, d’humiliations collectives, de mise au mitard, de privations et de violences physiques, témoignent les filles aujourd’hui. En prières et en études arguent les bonnes sœurs. Violence systémique pour les unes, cas isolés pour la Congrégation. Aujourd’hui, plus de 50 ans après avoir été placées, les anciennes pensionnaires dénoncent ces abus et réclament réparation. Elles se sont constituées en association, montent un dossier en justice depuis plusieurs années avec des avocats à la cour, demandent une audience au Pape et attendent l’ouverture de leur procès contre l’Eglise et contre l’Etat. Après le temps du silence vient celui de la parole libérée. Longtemps restées muettes, ces ex-pensionnaires militent pour la reconnaissance de leur préjudice.Nous traverserons dans ce spectacle le travail mémoriel entamé par ces femmes, leur reconstruction après une amnésie traumatique de plusieurs dizaines d’années et le combat qui est le leur aujourd’hui devant la justice française.