Le Merlerault

« Avant la Révolution, dans la généralité d’Alen­çon, il y avait de nombreuses courses de village, le jour des fêtes patronales, comme celles qui ont lieu dans les herbages de l’abbaye de Silly, en pays de Gouffern, le jour de la Saint-Norbert. C’est là, dans ce berceau du cheval, que vivait Le Merlerault, che­val qui deviendra après moult querelles et discordes le père des anglo-normands qui nous sont familiers aujourd’hui. » Charles du Haÿs, 1865.Mariel Oberthür, historienne de l’art du cabinet des estampes de la BnF, conservateur du Musée de Montmartre, et auteur du très beau livre sur Edgar Degas en Normandie – Le peintre du cheval, se replonge dans l’époque qui va de 1828 à 1863 et qui voit naître la nouvelle race de demi-sang. Elle rédige un texte détaillé, puisant dans les plus grandes sources (du Haÿs, Gast, Gayot, Guiche, Houël...) et dans de nombreuses archives, pour nous restituer un condensé de la complexe histoire qui verra naître le trotteur français, avec ses enjeux et ses controverses.