Auguste Pioline, ma vie de militant

Auguste Pioline, 30 décembre 1910 Paris 14 - 24 janvier 1974 Créteil (94)L'histoire de sa jeunesse, son entrée dans la vie active, son début de militantisme et son arrestation le 30 août 1940, en distribuant l'appel de Maurice Thorez et Jacques Duclos devant l'usine Chaize, à Paris 13e. Incarcéré à la prison de la santé puis successivement aux camps de : Aincourt, Fontevrault, Clairvaux, Chateaubriant, Voves, Pithiviers, île de Ré, La Rochelle.Il s'évade de La Palice (camp de Laleu) le 15 mai 1944 avant d'être arrêté à nouveau, après avoir été dénoncé, par des gendarmes français le 15 juin 1944, à Lousigny (à 2km de Saint Germain le Prinçay, Vendée). Il est ensuite transféré à la prison de Niort, celle de Poitiers puis au camp de Compiègne avant d'être déporté le 2 juillet 1944 à Dachau, aux kommandos de Allach puis de Blaichach, où se trouvent des usines à BMW.Libéré le 30 avril 1945, il rentre en France, à Paris, le 9 mai 1945. Tout juste revenu, il reprend son travail à Chaize, ses activités syndicales et politiques. Il devient secrétaire de la cellule d'entreprise Chaize, puis responsable politique de la section du XIIIe arrondissement de Paris. Il souffre des ravages de ses traumatismes et des coups subis et tombe malade en 1949. Il persiste à se battre pour ce qui lui tient à coeur, malgré son opération d'une tumeur géante bénigne dont il lui restera toujours des séquelles. En effet, il devient conseiller municipal d'Ivry-sur-Seine, aux côtés de Georges Marrane, lors des élections du 8 mars 1959, avant d'être réélu en 1965 et en 1971.En plein mandat politique, il s'éteint le 24 janvier 1974.