Carnet de voyage n° xi

Il y avait le Soleil, il y avait la Lune. Il y a toujours ces deux astres majeurs, sillonnant notre ciel, et qui n’ont de cesse de nous faire rêver encore. Levers ou couchers de soleil virant de tous les ors dans des couleurs de feu, pleines lunes aux lumières tamisées projetant les silhouettes de nos peurs ancestrales… Le poète trouve là de telles sources d’inspiration qu’il ne peut que glorifier la Nature d’avoir imaginé et mis en scène des spectacles aussi féeriques ! Il y avait Gohel (Go, contraire de oG par inversion phonétique, signifiant filiation en langage protohistorique et heL, divin : Gohel n’est donc pas le fils de Dieu, mais le fils de l’Homme), notre lointain ancêtre, si vieux d’un à deux millions d’années, Homo erectus, ou l’Homme « dressé », pas encore Homo sapiens...