Hector Berlioz Un romantique face à la politique

L’ouvrage suivant s’attaque à un aspect singulier et souvent négligé de la personnalité d’Hector Berlioz : son intérêt pour l’histoire et la politique. On l’ignore trop souvent mais, comme beaucoup d’artistes de son époque, Berlioz s’intéressait de très près à la politique. De la révolution de 1830 au Second Empire de Napoléon III en passant par l’instauration de la seconde république en 1848, Berlioz a suivi la tournure des évènements historiques qui ont marqué le XIXe siècle, notamment entre 1825 et 1869 (année de sa mort) comme le démon-trent abondamment sa Correspondance et ses Mémoires. Quelles furent l’attitude, l’opinion et les actions menées par Berlioz lors de la révolution de 1830 dite des "Trois Glorieuses"? Pourquoi Berlioz a-t-il été accusé par le chancelier autrichien Metternich d’être un militant enflammé de la doctrine saint-simonienne ? Berlioz était-il un militant acharné ou simplement un sympathisant d’idées ? Quelles furent les raisons particulières de l’hostilité de Berlioz à la révolution de 1848 puis à l’instauration de la seconde république entre 1848 et 1851 ? Quel a été le choix puis le vote de Berlioz lors de la première élection présidentielle de l’Histoire de France survenue au cours des 10 et 11 décembre 1848 ? Comment expliquer l’approbation par Berlioz du coup d’État du 2 décembre 1851 et son ralliement à l’instauration du Second Empire à partir de 1852 ? Les compositions musicales de Berlioz sous les règnes de Louis-Philippe 1er et Napoléon III telles que Le Chant des chemins de fer, L’Hymne à la France, Le Te Deum, L’Impériale, Le Temple Universel ou Les Troyens contenaient-elles vraiment toutes une connotation idéologique ou politique ?