Traitement en cours...
Fermer la notification

Toutes nos lignes téléphoniques...

sont actuellement en dérangement du fait de l'opérateur (SFR), qui nous dit mettre tout en œuvre pour rétablir la situation dans les plus brefs délais mais jusqu'ici n'a pas réussi à le faire.
Nous restons cependant à votre disposition par d'autres moyens pour vous informer.
Si vous souhaitez connaître les dates estimées d’expédition des titres que vous avez commandés, pensez à simplement consulter le détail de vos commandes sur side.fr.
Si vous avez besoin d’une autre information, vous pouvez, selon votre urgence, écrire à notre service clients à france@side.fr ou appeler directement votre représentant ou appeler le 06 34 54 96 63, le numéro d'urgence temporaire que nous avons mis en place en attendant de retrouver notre accueil téléphonique habituel.

Afficher la notification

Lettres à ses filles

de Maistre Joseph
Date de parution 05/03/2025
EAN: 9782385730284
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Entre 1802 et 1817, Joseph de Maistre, qui vivait déjà en exil, en Italie ou en Suisse, depuis l’annexion de la Savoie par la France, est envoyé en Russie, à Saint Petersbourg, où il sera ambassadeur du roi de Sardaigne, Victor-Emmanuel Ier. I... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurFARIO
Nombre de pages96
Langue du livreFrançais
Auteurde Maistre Joseph
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution05/03/2025
Poids140 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,70 x 11,30 x 16,00 cm
et quelques unes à son fils
Entre 1802 et 1817, Joseph de Maistre, qui vivait déjà en exil, en Italie ou en Suisse, depuis l’annexion de la Savoie par la France, est envoyé en Russie, à Saint Petersbourg, où il sera ambassadeur du roi de Sardaigne, Victor-Emmanuel Ier. Il a alors laissé derrière lui sa femme, ses deux filles, Adèle et Constance, et son fils Rodolphe. Il n’a jamais vu de ses yeux la plus jeune, née alors que la famille était dispersée dans la fuite. Les lecteurs de Joseph de Maistre, de Baudelaire à Tolstoi, savent qu’un grande part de son travail d’écriture fut vouée à une correspondance magistrale, diplomatique mais surtout philosophique, constituée parfois de véritables essais et dont le charme éclot bien loin de l’austérité dont on a parfois affublé son auteur. Mais au milieu, au cœur devrait-on dire, de cet ensemble colossal surgissent les lettres bouleversantes à ses trois enfants, dont il ne sait pas seulement quand et même si il les reverra. On constatera que l’éducation épistolaire qu’il dispense ou s’astreint à professer, lorsqu’il s’adresse à ses filles, repose sur une idée que l’on dirait révolue : la différence des sexes. Que la nature de cette différence, pour cet amateur de Molière, nous semble désormais lointaine n’en diminue pas la fonction. Les filles ne s’en laissent pas compter et le père semble savoir déjà qu’il n’aura pas le dernier mot. Mais le débat qu’il entretient, parfois avec malice, quant à la place des femmes dans le monde n’est au fond qu’un prétexte. Pour être paternelles, et sans doute lumineusement patriarchales, ces lettres sont, avant tout, de somptueuses et émouvantes lettres d’amour.*« Le plus grand défaut pour une femme, ma chère enfant, c’est d’être un homme. » J. de M.