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Retour à Calais

GISTI
Date de parution 01/06/2021
EAN: 9782382871140
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
C’est à la fin des années 1980 que les premier·es exilé·es sont repéré·es dans le Calaisis. Quarante ans plus tard, Calais, et tout le littoral nord-ouest français, sont toujours les zones de non droit que dénonçait, en 2008, le rapport La loi des « ... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurGISTI
Nombre de pages52
Langue du livreFrançais
AuteurGISTI
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/06/2021
Poids170 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,80 x 21,00 x 29,70 cm
C’est à la fin des années 1980 que les premier·es exilé·es sont repéré·es dans le Calaisis. Quarante ans plus tard, Calais, et tout le littoral nord-ouest français, sont toujours les zones de non droit que dénonçait, en 2008, le rapport La loi des « Jungles ».Au fil des années, la région est restée le lieu symbole de l’acharnement des pouvoirs publics contre les exilé·es. Destruction des abris, dispersions répétées, violences policières, déni des droits, empêchements divers d’accès à l’eau, aux soins, à une information fiable : un mélange d’abandon et de harcèlement destiné à dissuader, faire disparaître, faire mourir parfois. Car à Calais, comme en Méditerranée et ailleurs, les morts servent d’arguments pour durcir toujours plus la surveillance et la militarisation de la frontière, au prix d’une augmentation constante des fonds déployés pour le « contrôle » de cette zone, pourtant toujours aussi vain, dans l’avant comme dans l’après Brexit.Car les personnes exilées du nord-ouest de la France, maillons d’une chaîne qui traverse l’Europe et naît bien en amont, ne cessent de reconstituer des jungles : autant de lieux qui incarnent le spectacle de la frontière comme fermeture et non lieu de passage. Des lieux où celles et ceux qui s’obstinent à se montrer solidaires cherchent comment venir au mieux en aide à des personnes « qui demain ne seront plus là » : des mineur·es, des personnes souffrant de problèmes de santé mentale... Tandis que d’autres exilé·es tentent, avec un incroyable courage, de s’auto-organiser. Et de passer, quand même.