Traitement en cours...
Fermer la notification

Nous revoilà !

Bienvenu(e) sur votre nouveau side.fr

Afficher la notification

Hannah Arendt et la question noire

Belle Kathryn
Date de parution 21/04/2023
EAN: 9782380721034
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Dans cet ouvrage, qui a fait l’objet aux États-Unis d’une réception importante à sa parution, Kathryn Belle analyse la position problématique, pour ne pas dire choquante, que Hannah Arendt a défendue sur ce qu’elle appelle elle-même la « question noi... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurKIME
Nombre de pages180
Langue du livreFrançais
AuteurBelle Kathryn
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution21/04/2023
Poids364 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)2,10 x 14,50 x 21,00 cm
Dans cet ouvrage, qui a fait l’objet aux États-Unis d’une réception importante à sa parution, Kathryn Belle analyse la position problématique, pour ne pas dire choquante, que Hannah Arendt a défendue sur ce qu’elle appelle elle-même la « question noire », en particulier dans ses « Réflexions sur Little Rock ». Cet article d’Arendt a suscité une vive polémique dès sa parution en 1959, celle-ci s’opposant au fameux arrêt Brown de la Cour suprême qui avait mis fin à la ségrégation dans l’enseignement public. Ce faisant, Arendt manifeste à l’évidence une profonde incompréhension de la lutte des Noirs américains pour leur émancipation. Kathryn Belle montre que le conservatisme d’Arendt s’explique non seulement par ses préjugés à l’endroit des Africains et des Afro-américains, mais aussi par certaines distinctions au cœur de sa théorie politique, notamment celle entre le social, le politique et le privé : tandis que pour Arendt la sphère politique se caractérise en principe par l’égalité entre les citoyens, la sphère sociale, dont relèvent selon elle les établissements scolaires, implique un droit de discriminer, c’est-à-dire de fréquenter et d’exclure les personnes de son choix, qui ne saurait être limité par la loi. Par ailleurs, les thèses d’Arendt sur la violence sont reconsidérées à l’aune de sa tendance à discréditer la violence des opprimés plutôt que celle des oppresseurs, aussi bien dans le contexte de la lutte contre le racisme et la ségrégation que dans celui de la décolonisation.