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Post-modernisme et néo-fascisation : le grand retournement

Mayné Gilles
Date de parution 16/09/2022
EAN: 9782380720761
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Dans cet ouvrage Gilles Mayné prolonge les préceptes mis en lumière par Victor Klemperer dans son LTI, la langue du 3ème Reich (1947), livre unique par son érudition de « philologue apolitique », et de Juif ayant échappé d’extrême justesse à la dépor... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurKIME
Nombre de pages160
Langue du livreFrançais
AuteurMayné Gilles
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution16/09/2022
Poids306 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,60 x 14,50 x 21,00 cm
Dans cet ouvrage Gilles Mayné prolonge les préceptes mis en lumière par Victor Klemperer dans son LTI, la langue du 3ème Reich (1947), livre unique par son érudition de « philologue apolitique », et de Juif ayant échappé d’extrême justesse à la déportation, – pour établir un parallèle entre la LTI de l’époque et le « capharnaüm d’emprunts démagogiques » qu’est devenue notre novlangue postmoderne décomplexée et « multidéculturée ». Nazisme et postmodernisme : Gilles Mayné pointe les redoutables similitudes entre les deux régimes. Car si la LTI frappe par sa rigidité quand la novlangue actuelle le fait par son caractère liquide ou ductile, une fois regardées de près, dans les deux seul le curseur (entre hard et soft) varie. Les deux ingénieries verbales s’appuient sur un processus de brouillage conceptuel élaboré n’ayant pour but que de captiver et de capturer les affects au détriment de l’intellect, vomi par les nazis, vanté sans mesure par Emmanuel Macron, qui se contente de faire rutiler une géométrie variable de clichés rétropédalistiques qu’il impose « en douce et en douceur », « collectivement » et en toute « transparence »…Au fil des pages, Georges Bataille, Tocqueville, Jean-Michel Heimonet pour la philosophie, Lionel Richard et Johann Chapoutot pour l’histoire, George Orwell et Thomas Mann pour la littérature viennent parmi beaucoup d’autres, compléter ses analyses, dont Victor Klemperer reste de bout en bout le fil rouge.