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L’expédition de Madagascar : un désastre programmé ?

BAY Gaël
Date de parution 22/01/2026
EAN: 9782377012602
Disponibilité A paraître: 22/01/2026
Le titre de cet ouvrage pourrait inciter à penser que le « désastre » de l’expédition de Madagascar est lié à un manque de préparation française. Ce serait inexact : les Français sont victimes d’une mauvaise préparation. Le ministère de la Guerre ava... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurHEMISPHERES
Nombre de pages336
Langue du livrePas de contenu linguistique
AuteurBAY Gaël
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution22/01/2026
Poids6 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,20 x 16,00 x 24,00 cm
Le titre de cet ouvrage pourrait inciter à penser que le « désastre » de l’expédition de Madagascar est lié à un manque de préparation française. Ce serait inexact : les Français sont victimes d’une mauvaise préparation. Le ministère de la Guerre avait insisté pour mener cette expédition. Or, le ministre d’alors, le général Mercier, n’avait eu d’expérience outre-mer qu’au Mexique, et c’est lui qui prit la plupart des décisions. Le général Duchesne mènera une campagne selon un plan qu’il n’avait pas préparé. Presque toutes les difficultés à venir y trouvent leur origine... Les principales difficultés sont d’ordre logistique et sanitaires. Le corps expéditionnaire français est de 15 000 militaires et 7 000 conducteurs de mulets recrutés dans tout l’empire français. Les Français ont fait le choix de charrettes métalliques, faute d’un nombre suffisant de porteurs ou de mulets de bât. Pour atteindre Tananarive, il faut parcourir 450 km et franchir deux massifs. Les travaux d’aménagements d’une route carrossable sont donc colossaux ! Une grande partie des troupes françaises va être affectée aux travaux de route et, dans une région de marécages, une large majorité du corps expéditionnaire contracte le paludisme. Le corps expéditionnaire perd presque toute sa force combattante. A la fin de la campagne, 5 757 hommes sont déclarés morts – un nombre probablement sous-estimé –, dont... 20 au combat. Les malades sont bien plus nombreux : le 200e régiment d’infanterie est réduit à un peu plus d’une compagnie, le 40e bataillon de chasseurs alpins est inexistant. Ces pertes et ces malades vont entraîner une longue descente aux enfers pour les hommes du corps expéditionnaire...