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Le calvaire de Guignicourt

CAMUS Pierre
Date de parution 04/01/2016
EAN: 9782372860406
Disponibilité Epuisé
Septembre 1914 : La bataille des frontières perdue, les troupes françaises se replient jusqu’à la Marne, puis les Allemands, bousculés par Joffre et Gallieni, reculent mais se stabilisent sur l’Aisne grâce aux renforts libérés par la reddition de Mau... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurBERGAME
Nombre de pages164
Langue du livreFrançais
AuteurCAMUS Pierre
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution04/01/2016
Poids205 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,90 x 14,80 x 21,00 cm
Septembre 1914 : La bataille des frontières perdue, les troupes françaises se replient jusqu’à la Marne, puis les Allemands, bousculés par Joffre et Gallieni, reculent mais se stabilisent sur l’Aisne grâce aux renforts libérés par la reddition de Maubeuge.Guignicourt, village natal sur la rive droite de l’Aisne, où Hélène Camus Farge et son fils Pierre âgé de 6 mois se sont repliés après la mobilisation du mari, va rester sur le front, mais dans les lignes allemandes, pendant 30 mois. Les canons français sont sur l’autre rive.Après une introduction de Pierre Camus, son fils, situant les évènements et les actions militaires, on lit le journal d’Hélène que l’on suit du 1er septembre 1914 au 4 mars 1917 où elle relate sa vie sous l’occupation allemande et les obus français.Hélène raconte l’arrogance de l’occupant, les bombardements, les maisons qui s’écroulent, les nuits cloîtrés dans la cave avec son fils. Sa vie est rythmée par la mort et les enterrements.Pierre grandit dans cette ambiance de terreur. Jeune et belle femme dans cet univers d’hommes sans femme, Hélène doit être sans cesse sur la défensive. Coupée de la France et sans nouvelles de son mari, elle s’inquiète infiniment.Elle est évacuée de force vers la Belgique en 1917.Le style est simple. L’écriture laconique d’Hélène est révélatrice de son effroi. On se met à la place de cette femme qui vit l’horreur.Au long des pages, ses phrases s’étoffent, se délient. Froide au départ, elle commence à se livrer. Ce changement dans l’écriture nous permet de l’humaniser et de nous attacher à elle.