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Je commence à être las de toutes les stupidités qui seront dites à l'occasion de ce livre

Flaubert Gustave, Goncourt Edmond de, Goncourt Jules de, de Goncourt Edmond, Goncourt Edmond (de), Goncourt Jules (de), de Goncourt Jules
Date de parution 17/06/2021
EAN: 9782368908914
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
« Qui révélera mieux que la lettre autographe la tête et le coeur de l'individu ? [...] Seule la lettre autographe sera le confessionnal où vous entendrez le rêve de l'imagination de la créature, ses tristesses et ses gaîtés, ses fatigues et ses reto... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurLE PASSEUR
Nombre de pages293
Langue du livreFrançais
AuteurFlaubert Gustave, Goncourt Edmond de, Goncourt Jules de, de Goncourt Edmond, Goncourt Edmond (de), Goncourt Jules (de), de Goncourt Jules
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution17/06/2021
Poids164 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)1,50 x 11,10 x 18,00 cm
« Qui révélera mieux que la lettre autographe la tête et le coeur de l'individu ? [...] Seule la lettre autographe sera le confessionnal où vous entendrez le rêve de l'imagination de la créature, ses tristesses et ses gaîtés, ses fatigues et ses retours, ses défaillances et ses orgueils, sa lamentation et son inguérissable espoir. » Par ces quelques lignes de la préface de leurs Portraits intimes du XVIIIe siècle les frères Goncourt, grands amateurs et collectionneurs d'autographes s'il en est, révèlent tout le prix qu'ils attachent aux correspondances. Et de fait, celle qu'ils échangèrent avec leur ami, maître et rival Flaubert au long d'une relation de vingt ans (1860-1880), se révèle, en écho et en opposition parfois à leur célèbre Journal, extrêmement précieuse pour comprendre, certes, les « créatures » contradictoires, changeantes et vulnérables, mais surtout les grands artistes qu'ils furent tous trois, artistes qui considéraient la littérature comme un véritable sacerdoce et se percevaient comme les derniers représentants d'un art « pur », sacré, à l'abri du mercantilisme et de la « blague » moderne : « La pure littérature, le livre qu'un artiste fait pour se satisfaire, me semble un genre bien près de mourir. Je ne vois plus de véritables hommes de lettres, de sincères et honnêtes écrivains que Flaubert et nous » (Journal, 9 août 1868). Cette correspondance est aussi éminemment instructive (et complète en cela de façon irremplaçable le Journal) pour la connaissance du champ littéraire sous le Second Empire et la compréhension des sociabilités d'écrivains, penseurs et artistes.