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Réflexions d’un vaincu

Epting Karl
Date de parution 01/08/2023
EAN: 9782368760956
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
Karl Epting, né le 17 mai 1905 à Konongo-Odumase au Ghana, mort le 17 février 1979 à Hänner en Allemagne, universitaire d’outre-Rhin et mili­tant de toujours du rapprochement franco-allemand, fut l’un des représentants les plus influents de la cultur... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurAENCRE
Nombre de pages186
Langue du livreFrançais
AuteurEpting Karl
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution01/08/2023
Poids140 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 14,80 x 21,00 cm
Karl Epting, né le 17 mai 1905 à Konongo-Odumase au Ghana, mort le 17 février 1979 à Hänner en Allemagne, universitaire d’outre-Rhin et mili­tant de toujours du rapprochement franco-allemand, fut l’un des représentants les plus influents de la culture allemande dans le Paris des années 30 et 40, ainsi qu’un colla­bo­rateur fidèle de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris, Otto Abetz.Il travailla à Paris de fin 1933 à 1939 en tant que directeur du bureau parisien de l’« Office allemand d’échanges universitaires » puis, de 1940 à 1944, en tant que directeur de l’Institut allemand à Paris.Avant la guerre et durant celle-ci, il eut à ce titre de nombreux contacts avec une bonne partie de l’élite intellectuelle française.Emprisonné en Allemagne en 1945, il fut transféré à Paris à la prison du Cherche-Midi, et y demeura jusqu’à son acquittement par le Tribunal Militaire de Paris en 1949.« Depuis le début des années 30, j’ai travaillé activement à l’œuvre de l’entente franco-allemande, d’abord en Allemagne, puis à Genève et à Paris. Je suis de ces gens à la foi inébranlable – de ces naïfs, dira-t-on peut-être – qui, malgré les expériences de ces dernières années, restent fermement attachés à l’idéal d’une entente franco-allemande : je suis en effet con­vaincu que le contact spirituel du peuple allemand et du peuple français ne cesse d’opérer une fécondation nécessaire à la vie de l’un et de l’autre peuple.C’est pourquoi j’évoque avec une grande gratitude les années durant lesquelles – avant et pendant la seconde guerre mon­diale – l’élite de l’esprit français s’est portée à la rencontre de l’esprit allemand, avec un élan qui n’avait guère eu son pareil jusqu’alors. Je considérais alors cette rencontre – malgré les obsta­cles créés par la guerre et l’occupation – comme une nécessité intérieure, et comme la seule façon, pour un homme voué aux choses de l’esprit, de surmonter la politique… », écrit-il en préambule de ses souvenirs de captivité.