Traitement en cours...
Fermer la notification

Le saviez-vous ?

SIDE a travaillé avec ses fournisseurs pour rendre ses colis respectueux de l'environnement.
Fini le plastique !
Le ruban adhésif qui sécurise la fermeture de nos colis et les chips de calage qui immobilisent les livres dans les cartons sont en matériaux recyclables et biodégradables.

Afficher la notification

Esquisse du cogito et du perspectivisme

Amaudruz Gaston-Armand
Date de parution 10/05/2021
EAN: 9782368760574
Disponibilité Disponible chez l'éditeur
La pensée philosophique connaît deux courants : le dogmatisme et le criticisme. Le premier, en vertu d’une autorité, ou en posant souverainement des principes intangibles, ou encore en les introduisant subrepticement, bâtit des systèmes sans se préoc... Voir la description complète
Nom d'attributValeur d'attribut
Common books attribute
ÉditeurAENCRE
Nombre de pages274
Langue du livreFrançais
AuteurAmaudruz Gaston-Armand
FormatPaperback / softback
Type de produitLivre
Date de parution10/05/2021
Poids240 g
Dimensions (épaisseur x largeur x hauteur)0,00 x 14,80 x 21,00 cm
La pensée philosophique connaît deux courants : le dogmatisme et le criticisme. Le premier, en vertu d’une autorité, ou en posant souverainement des principes intangibles, ou encore en les introduisant subrepticement, bâtit des systèmes sans se préoccuper outre mesure de la légitimité des prémisses et sans s’inquiéter de savoir si le dit système conviendra ou non à ceux qui en seront affligés : le système dogmatique ressemble au lit où le géant Procuste allongeait ou raccourcissait les passants trop petits ou trop grands.Le doute méthodique et les quatre préceptes cartésiens, soit la clarté, la division des difficultés, la progression du simple au composé, les dénombrements complets, constituent un instrument d’analyse irremplaçable.Le criticisme exige de chaque certitude ses lettres de créance ; il s’occupe à déterminer de degré et la sphère de validité des « certitudes ». De même que, dans un syllogisme, la conclusion est en général moins sûre que la majeure (vu le doute apporté par la mineure), de même le criticisme subordonnera la validité des différents systèmes à celle de leurs principes. Puis il passera à l’examen de ces principes par une mise en doute progressive des opinions reçues. En cela, le criticisme est un mouvement sceptique.L’auteur croit avoir, en bref, assez opposé les deux courants pour qu’on aperçoive leur antagonisme et la nécessité à chaque instant de choisir entre les deux. Certes, un même philosophe, et Descartes en est l’exemple typique, peut relever de l’un et de l’autre, mais cela à des moments différents. Le lecteur, au début de ce livre, se voit placé devant un choix semblable, car nous allons suivre un itinéraire critique.